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Soumeylou Boubèye Maïga : La constance derrière les idéaux démocratiques
Publié le jeudi 12 septembre 2013  |  Le Reporter


© aBamako.com par A.S
Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Soumeylou Boubèye Maïga


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On peut l’aimer ou ne pas l’aimer, Soumeylou Boubèye Maïga sait ce qu’il veut en politique. Fin stratège, comme l’indique son surnom au lycée de Badalabougou, «le tigre», il a toujours été constant dans ses prises de position.
Très courageux et vigilant, Soumeylou Boubèye Maïga (appelé couramment SBM), est né le 8 juin 1954 à Gao. Il a fait des études de journalisme au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) de l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar, au Sénégal, ainsi qu’en France où il obtint un Diplôme d’études supérieures spécialisées (Dess) en diplomatie et administration des organisations internationales en 1987 à l’Université de Paris-Sud et un diplôme de relations économiques internationales à l’Institut d’administration de Paris.
Il a exercé le métier de journaliste d’abord à L’Essor, quotidien national, puis au journal Sunjata. Face à la férocité du régime de Moussa Traoré, il commence à vivre dans la clandestinité. C’est ainsi qu’il milite dans le Parti malien du travail (Pmt), dont il a été l’un des militants les plus actifs. SBM a été l’un des principaux artisans de la chute du régime de Moussa Traoré en 1991. Pendant la transition de 1991, il entre au cabinet d’Amadou Toumani Touré alors président du Comité de transition pour le salut du peuple (Ctsp), en qualité de Conseiller spécial d’avril 1991 à juin 1992. Vice-président et membre-fondateur de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-Pasj), il devient en 1992 chef de cabinet du président de la République Alpha Oumar Konaré. En janvier 1993, il est nommé directeur général de la DGSE (Sécurité d’État), période pendant laquelle il a déjoué plusieurs coups d’État, avant d’entrer au gouvernement de Mandé Sidibé comme ministre des Forces armées et des Anciens combattants.
En 2002, Soumeylou Boubèye Maïga est candidat à la candidature de l’Adéma/Pasj pour l’élection présidentielle de 2002, qui choisit Soumaïla Cissé. En 2006, alors que l’Adéma décide de soutenir la candidature probable du président sortant Amadou Toumani Touré à l’élection présidentielle malienne de 2007, Soumeylou Boubèye Maïga annonce son souhait de se présenter et fonde l’association «Convergence 2007». Lors de la Conférence nationale des 24 et 25 février 2007 de l’Adéma, les délégués votent l’exclusion de Soumeylou Boubèye Maïga et de plusieurs de ses sympathisants : Issa Diarra, Ibrahima Kantao, Binta Yattassaye et Oumar Ag El Méhidi.
Au premier tour de l’élection présidentielle, le 29 avril 2007, il arrive en 6ème position. Le président sortant Amadou Toumani Touré est réélu. Avec les autres candidats de l’opposition regroupés au sein du Front pour la démocratie et la République (Fdr), Ibrahim Boubacar Keïta, Mamadou Bakary Sangaré et Tiébilé Dramé, il conteste les résultats d’un scrutin entaché de fraudes et dépose un recours devant la Cour constitutionnelle qui le rejette le 12 mai 2007.
Après la présidentielle, ATT voulait le nommer à la présidence de la République, mais cette nomination n’a pas eu lieu, même si elle a été annoncée par la presse. Entre-temps, SBM se contente du poste de Président du Conseil d’administration de l’Apej (Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes), avant le 6 avril 2011 où ATT le nomme ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale dans le gouvernement de Cissé Mariam Kaïdama Sidibé. Il réussit la prouesse de mobiliser 1800 milliards de Fcfa à titre d’aide pour le Mali, en moins d’un an, et à donner vie à la diplomatie malienne.
Avec le coup d’Etat du 22 mars 2012, il est le 1er ministre arrêté par la junte. Finalement, avec le retour à l’ordre constitutionnel, il est libéré comme tous les autres. Il a beaucoup aidé le président de la transition en raison de ses connaissances avérées dans le dossier du nord.
Il faut rappeler qu’en 2001, il a été nommé ministre de la Défense et des Anciens combattants dans le gouvernement de Mandé Sidibé, avant de revenir en 2006. Le nouveau président IBK vient de lui confier le même poste ministériel (Défense et des Anciens combattants). Il devient ainsi la 3ème personnalité du gouvernement après le Premier ministre et le ministre de la Justice. Tout un challenge exaltant pour notre Bero !
Kassim TRAORE

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