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Examens de fin d’année : les enseignants dégagent toutes leurs responsabilités
Publié le vendredi 27 aout 2021  |  LE Wagadu
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© Autre presse par AS
Lancement de l`examen du baccalauréat 2021
Bamako, le 23 août 2021. Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M.Choguel Kokalla Maïga a procédé au lancement des épreuves de la session 2021 du Baccalauréat (BAC) au groupe scolaire de Kalaban Coura-ACI.
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Lors d’une conférence de presse le mardi 17 août 2021 à la maison de l’enseignant à Bamako, les syndicats signataires du 15 octobre 2016 ont dégagé toutes leurs responsabilités face à l’organisation des examens de fin d’année au Mali. Elle était animée par Ousmane Almoudou, porte-parole de la synergie, et plusieurs autres camarades leaders syndicaux.
« Après le mot d’ordre de boycott des examens de fin d’année lancé par les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, les autorités de la Transition, dans le dessein de forcer la tenue des examens de fin d’année, ont fait appel à n’importe qui pour surveiller ces examens. Pour la circonstance, elles ont sollicité les gardiens, les mécaniciens, les élèves ainsi que les analphabètes », récriminent les syndicats de l’éducation.



Ils ont par ailleurs dénoncé une fuite généralisée des sujets ayant entraîné la diversité des sujets pour un même examen, car les sujets varient d’une localité à une autre. Au regard de cette mascarade orchestrée par les autorités de la transition, selon les syndicats de l’éducation, ils informent l’opinion publique nationale et internationale que ces examens n’engagent en rien les enseignants du Mali. En outre, ils appellent leurs militants et tous les enseignants du pays à ne pas participer au secrétariat et à la correction de ces fraudes orchestrées par les autorités de la Transition.

La mise en garde des enseignants

Ces derniers temps, disent-ils, les enseignants du Mali, dans la quête de leur droit, ont été violentés et arrêtés dans plusieurs localités par les autorités de la Transition. Pour eux, ce comportement des autorités vise uniquement à démoraliser les vaillants combattants des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. Ils ajouteront que les auteurs ou co-auteurs de ces actes, d’une autre époque, ignorent la détermination et l’engagement des enseignants du Mali à préserver leurs acquis syndicaux.

C’est pourquoi, les syndicats invitent les braves militantes, militants et sympathisants à mobiliser davantage pour l’atteinte de leur objectif commun qui est l’application totale et entière de l’article 39 du statut du personnel enseignant.

Au terme de cette lutte, selon eux, les enseignants envisageront une lutte contre tous les administrateurs scolaires qui œuvrent à nuire aux mouvements des syndicats de l’éducation et mettent en garde leurs détracteurs zélés contre les sabotages.

L’objet de l’article 39 de la loi N°2018-007 du 16 janvier 2018 du statut du personnel enseignant

L’article 39 de la Loi N°2018-007 du 16 janvier 2018 a pour objets de répondre à une demande d’alignement des salaires des enseignants maliens avec ceux des enseignants de la sous-région, d’apaiser le climat social et d’éviter que les enseignants se mettent en grève chaque fois qu’il y a une augmentation sur le statut général.

Il vise aussi à rendre la fonction enseignante plus attrayante, expliquent les syndicats. Et de préciser que son insertion n’a été ni tromperie ni malice encore moins une erreur comme certains veulent le faire croire.

Il stipule que : « Toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du Statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et da l’éducation préscolaire et spéciale ».

Mantan Koné
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