Le président de la transition Colonel Assimi Goïta doit retirer à l’Algérie le bloc de Taoudénit, couvrant 117.000 km2 (10% de notre territoire), dont Sipex (Sonatrach) est en train d’explorer à cause de son appui au terroriste à Iyad Ag Ghaly et à ses supplétifs de la CMA, en transformant Kidal en une wilaya algérienne, où elle écoule les produits made in Algérie.
Le ministre algérien participe même au CSA de Kidal pour montrer sa proximité avec la CMA. Ce pays est ingrat après toute l’aide que le Président Modibo Keïta lui a apportée pendant sa lutte de libération en mettant les bases du Nord à la disposition du Front de libération national (FLN), où le jeune Abdel Aziz Bouteflika (29 ans à l’époque) a ouvert un nouveau front. Modibo Keïta a sacrifié ses relations avec la France de De Gaule en reconnaissant le gouvernement provisoire algérien car il était un anticolonialiste convaincu. Le président ATT leur a attribué le plus grand bloc à explorer (jamais accordé à une compagnie dans le monde) dans le bassin de Taoudénit, en pensant qu’elle va cesser de susciter les rébellions touarègues.
Elle veut annexer le Nord du Mali avec AQMI que ses services secrets contrôlent et avec l’appui des Sahraouis qui dirigent l’Etat islamique du grand Sahel, qui ensanglante la zone des 3 frontières. Les Sahraouis, c’est connu, sont contrôlés par les Algériens. Notre vrai ennemi est l’Algérie. C’est pour cette raison qu’elle a tout fait pour que la communauté internationale n’intervienne pas au Nord du Mali quand les groupes djihadistes l’ont envahi en 2012. Elle était hostile aux opérations Serval et Barkhane sous prétexte qu’elle ne veut pas avoir une base française à 35 km de ses frontières. La France va s’imposer grâce aux nations unies dont elle est membre permanent du Conseil de sécurité.
Elle a refusé de rendre opérationnel la coordination des états-majors des armées des 4 pays (Mauritanie, Mali, et Niger et Algérie) où celles-ci doivent mutualiser leurs moyens militaires pour combattre les terroristes d’AQMI. Tout cela rentre dans sa politique d’annexion du Mali qui ne date pas d’hier. Car elle a été la base arrière de toutes les rébellions touarègues de 1963, 1990, 2006 et 2012 dans notre pays. Il faut rompre les relations diplomatiques avec l’Algérie et renforcer notre coopération avec le Maroc. Le nouveau président Abdelmadjid Tebboune est dans la continuité de ses prédécesseurs. C’est l’Algérie qui a exporté ses djihadistes au Mali. Si je vois que nos gouvernements successifs sont assez stupides pour faire de leur pays le chef de file des médiateurs dans la crise malienne, cela me désole. Il est temps d’ouvrir vos yeux. Tous les rebelles ont la nationalité algérienne. Ils ont tellement investi dans ce pays. Tout l’or de Kidal transite par ce pays.
L’Algérie a préféré transférer ses djihadistes non repentis au Nord Mali pour l’occuper et contrôler notre pays. Elle considère le Mali comme son arrière-cour. C’est un pays dont les dirigeants sont racistes en venant jeter les ressortissants noirs africains en plein désert sans eau ni à manger, après les avoir dépouillé de tout leur argent, bijoux ou téléphones portables. Leur seul crime est de vouloir traverser leur pays pour traverser la Méditerranée. Elle est la première terre d’émigration vers l’Europe à cause de la misère du pays qui croule sous la manne pétrolière dont personne ne sait ce qu’en fait son oligarchie qui dirige le pays d’une main de fer. Les jeunes ont organisé des marches pacifiques pour un changement (hirak) tous les vendredis, depuis plus de 2 ans bientôt. Ils ont profité de l’épidémie du Covid-19 pour bâillonner le mouvement en enfermant les activistes et isoler le pays du reste du monde. On a de la malchance d’avoir un tel pays comme voisin du nôtre.