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Guéguerre sur la scène politique : Coup de projecteur sur la pomme de discorde entre les acteurs du moment
Publié le mardi 31 aout 2021  |  aBamako.com
Rencontre
© aBamako.com par AS
Rencontre entre le Premier Ministre Choguel Maïga et et les partis politiques
Bamako, le 27 août 2021. Dans la dynamique du processus de consultation de l’ensemble des forces vives du pays, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a échangé, au Centre international de conférences de Bamako (CICB), avec les partis politiques, sur les grands chantiers de la Transition.
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Contrairement à la Transition de 1991-1992 et celle de 2012-2013 fortement soutenues par les acteurs politiques et de la société civile pour sortir le pays de l’impasse, l’actuelle Transition tend plutôt vers une bipolarisation qui risque de la fragiliser davantage.

On a d’un côté les tombeurs de l’ancien régime regroupés au sein du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). Rêvant d’un Mali nouveau, ils pensent qu’il faut tout mettre à plat pour atteindre cet objectif, le temps d’une transition.

De l’autre côté, il y a le Cadre d’échange des partis et groupements politiques pour une Transition réussie au Mali, une nouvelle coalition d’une soixantaine de partis dont la plupart émane de l’ancienne majorité présidentielle (RPM, ADEMA, ASMA-CFP, Parti socialiste-Yeleen Kura, UM-RDA) qui pense qu’il faut vite retourner à l’ordre constitutionnel pour permettre au pays de sortir la tête de l’eau.
Les leaders du Cadre d’échange ont publié un mémorandum le 24 août, dans lequel ils font étalage de leur vision pour la réussite de la Transition.

À ce propos, ils demandent au gouvernement de publier le chronogramme électoral réactualisé. Ils trouvent «pertinente» l’initiative de la création d’un Organe unique et indépendant de gestion des élections, mais estiment que le «temps imparti est insuffisant pour sa mise en place».
En lieu et place d’un Organe unique et indépendant, le Cadre d’échange demande au gouvernement de plutôt renforcer la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), en lui confiant, notamment, la mission de contrôle de toutes les opérations électorales.

Concernant les Assises nationales de la refondation (ANR), le Cadre d’échange considère sa tenue comme une «répétition» du Dialogue national inclusif (DNI). D’après les responsables du Cadre d’échange, «vouloir conférer un caractère obligatoire aux résolutions des ANR, est une démarche contraire aux règles démocratiques et républicaines ainsi qu’une violation flagrante de la Constitution».

Malgré les assurances données par le président et le Premier ministre de la Transition, le Cadre d’échange des partis et groupements politiques pour une Transition réussie au Mali insiste sur le respect du délai de la Transition.


ANDROUICHA



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