Bernard Amsalem, Président de la FFA: « Nous collaborons avec le Mali» #aBamako

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Bernard Amsalem, Président de la FFA: « Nous collaborons avec le Mali»

Publié le vendredi 13 septembre 2013 | Les Echos

© AFP par DR
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Dimanche 20 janvier 2013. Afrique du sud Port Elizabeth, stade Nelson Mandela Bay.Première nation Africaine à enregistrer une victoire en cette début de compétition. Le but du capitaine Seydou Keita place le Mali à la tête du groupe B.

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En marge des épreuves d'athlétisme des jeux de la francophonie au Parc des Sports Charles Ehrmann, notre envoyé spécial a rencontré Bernard Amsalem, président de la Fédération française d'athlétisme (FFA). Les Echos : Quelle est selon vous, la portée de ces jeux ? Bernard Amsalem : Pour moi. La francophonie c'est le partage d'une langue entre différents pays. C'est aussi la fraternité, c'est aussi la rencontre entre les jeunes de nos pays, c'est aussi la compétition, le sport est une compétition. Pour moi, c'est des valeurs, la fraternité et surtout la rencontre entre les peuples. Pour moi, c'est l'essentiel, la francophonie, j'espère que ça va continuer encore longtemps même si I langue française est en perte sur le plan mondial aujourd'hui par rapport à l'anglais. Ça reste tout de même une langue de qualité, une langue de nuance, une langue qui rapproche les peuples, une langue de culture et j'espère qu'on va continuer encore longtemps.

Les Echos : Que retenez-vous des compétitions d'athlétisme de ces jeux ?

B.A. : D'abord, j'ai trouvé que les athlètes présents aient trouvé beaucoup de plaisir à faire ces compétitions. C'est une compétition, dans certaines disciplines, peut-être pas dans toutes les disciplines de très bon niveau. Et ça permet à des athlètes qui n'ont pas trop l'habitude d'aller dans les grandes compétitions finalement de se confronter à des champions. Il y a quelques champions du monde qui étaient là. Donc, c'est plutôt une bonne expérience pour les athlètes et c'est une belle compétition.

Les Echos De Ladji Doucouré aux athlètes maliens ici présents. Quel sentiment pour leur prestation ?

B.A. : Ecoutez Ladji pour nous, c'est un franco-malien. C'est un grand athlète, il a été champion du monde. C'est un athlète attachant, on l'aime bien ici en France. Je sais aussi qu'il est très attaché à ses racines. Donc, nous avons en France beaucoup d'athlètes d'origine malienne qui sont dans les clubs. Nous avons beaucoup d'athlètes francophones qui viennent de la francophonie. Mais, je voulais simplement passer un message a mon ami Idrissa Bah, qui est le président de la Fédération malienne d'athlétisme du Mali. Nous avons de très bonnes relations, très étroites. Mais nous faisons beaucoup d'efforts pour aider la Fédération malienne d'athlétisme à se développer. En l'a dotant des matériels, notamment. Donc, le président Idrissa Bah vient nous voir régulièrement à Paris. Avec lui, on essaye de faire développer, de faire en sorte que l'athlétisme malien, malgré les conditions difficiles qu'à connaître ce pays, on essaye de développer l'athlétisme. On a d'autres ambitions, d'autres initiatives qu'on va prendre dans les mois qui viennent.

BOUBACAR DlAKITÉ SARR

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