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«Entre avril et juin, au moins 527 civils ont été tués», selon la Minusma
Publié le mercredi 1 septembre 2021  |  LE Wagadu
Conférence
© aBamako.com par AS
Conférence de presse de la MINUSMA
Le Directeur de la Division Droit de l’Homme de la MINUSMA M. Guillaume Ngefa a animé une conférence de presse, le jeudi 06 juin 2019 à 11H00 au Quartier général de la MINUSMA
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Au moins 160 personnes ont perdu la vie au cours du second trimestre 2021 suite à des violations et des abus de droits de l’homme, a révélé lundi 30 août la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
« Le second trimestre de l’année a été marqué par une augmentation du nombre de civils affectés par les violations et atteintes aux droits de l’homme et au droit international humanitaire », informe la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) dans sa note trimestrielle sur les tendances des violations et abus de droits de l’homme au Mali.



Au cours du second trimestre 2021, la Division des droits de l’homme et de la Protection de la Minusma (DDHP) a documenté une augmentation du nombre de civils affectés par les violations et abus des droits de l’homme au Mali. Entre avril et juin, au moins 527 civils ont été tués, blessés ou enlevés/disparus, soit une augmentation globale de plus de 25% par rapport au premier trimestre (421).

Les personnes tuées constituent la catégorie ayant enregistré la plus forte augmentation (49%). La grande majorité des victimes a été des hommes (465 soit 88%) suivis des femmes (39 soit 8%) et des enfants (23 soit 4%). « Les principaux actes de violence contre les civils et leurs biens ont été commis dans les cercles de Bandiagara, Douentza, Djenné, Koro, Mopti, Niono et Ségou (50%), ainsi que dans ceux de Ansongo et Gao (15%)», renseigne la note.

Toutefois, assure la Minusma, l’absence de violence physique contre les civils dans certains cercles du centre du Mali, en particulier ceux de Youwarou et Tenenkou, tient au fait qu’ils sont soit sous le joug du JNIM ou ont signé des accords locaux dits de « non-agression ou réconciliation » avec les représentants de ce même groupe. Depuis des mois, ni la Minusma encore moins les autorités maliennes n’ont pu accéder à ces zones en raison de contraintes diverses.

Selon la Minusma, les violences à l’encontre des civils ont été perpétrées majoritairement par le Jama’at nusrat al-Islam wal Muslimin (JNIM), l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) et autres groupes similaires ; lesquels ont tué, blessé ou enlevé 54% des victimes enregistrées sur l’ensemble du territoire. Viennent ensuite les milices et groupes d’autodéfense à base communautaire (20%).

Anne Marie Soumouthéra avec la Minusma
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