À la faveur d’une Assemblée Générale d’information, la société civile de la Commune Rurale de Dialakorodji a ouvert les débats sur la situation de l’Association de Santé Communautaire de Dialakorodji (ASSACODIA) qui fait face à un problème de dysfonctionnement. La cérémonie était présidée par M. Ben Chéfif Diabaté, président de la société civile. Il avait à ses côtés, le Chef de village de Dialakorodji, le représentant du Maire, celui de l’IMAMA et le Président du Conseil Communal de la jeunesse, entre autres.
L’Association de Santé Communautaire de Dialakorodji fait face à un problème de gestion. Pour résoudre ce problème, la société civile a jugé utile de réunir toute la population de la commune en vue d’une gestion consensuelle de cette situation qui n’a que trop duré.
Faisant la genèse de la situation, le Président de la société civile en la personne de M. Ben Cherif Diabaté dira que le problème que vit l’ASSACODIA n’est plus un sujet tabou. Il a expliqué que depuis un certain temps, des voix se sont levées contre la mauvaise gestion de l’ASSACODIA par Cheick Keita, président du comité de gestion. Une situation qui, selon les dires de Ben Chérif, a diligenté la tenue d’une Assemblée générale, à la faveur de laquelle les 2/3 du bureau ont présenté leur démission avant de demander la dissolution et la mise en place d’un nouveau bureau.
Depuis la mise en place d’un bureau transitoire et la demande de faire un audit sur la situation financière de l’ASSACODIA, Ben Cherif affirme que lui, le chef de village et le président des Imams de la commune de Dialakorodji, ne cessent d’être convoqués par l’ancien président Cheick Keita.
Si des intervenants comme le chef de village ont estimé que la situation que l’ASSACODIA traverse, est déplorable et à la fois inadmissible, certains pensent que le linge sale doit se laver en famille et que chaque partie doit mettre de l’eau dans son vin pour en finir avec ce problème pour toujours.
Dans son intervention, le président de la jeunesse M. Abdoul Aziz Diabaté a évoqué les efforts consentis par son bureau pour la gestion de ce problème qui n’honore pas la commune de Dialakorodji qui est malheureusement classé 36/37 des communes de Kati en termes de gestion des ASSACO.
Pour lui, il est temps que la population de Dialakorodji, gère de façon pacifique ce problème et en faire un mauvais souvenir pour le bonheur de toute la commune.
Même si Youssouf Diallo, membre du Conseil National de la Jeunesse n’a pas rejeté le Comité de suivi chargé de suivre de très près le comité transitoire, il a décrié l’absence de jeunes dans ledit comité en ce sens que les jeunes sont actifs et peuvent être d’un apport capital pour l’atteinte des objectifs recherchés.
À sa suite, la présidente de la CAFO de Dialakorodji, Mme Fatoumata Diarra dite Garantigui a invité les parties à prendre les dispositions pour résoudre le problème d’autant plus que lorsqu’une localité soufre de problème d’infrastructure sanitaire, ce sont les femmes qui souffrent le plus.