Un collectif du nom de CDM trouve que la décision du médiateur envoie le pays vers sa destruction, tant que l’ensemble du territoire national n’est pas sous contrôle des autorités ; l’organisation des élections est impossible dans les conditions actuelles.
Force est de constater que la fin de la transition inquiète beaucoup de Maliens. Pour certains, sans les réformes et la reprise de l’ensemble du territoire, une élection enverrait le pays vers sa perte, mais d’autres voient que c’est le seul moyen de relance le pays. Les gens sont divisés et la communauté sous- régionale exige le retour à l’ordre constitutionnel à la fin du délai imparti. Que faire ? En prolongeant la transition, les autorités maliennes exposeront la population à subir des sanctions, ce qui peut encore aboutir à des grognes sociales. Déjà, la situation empeste le quotidien des Maliens. Organiser les élections évitera au pays les sanctions, mais aussi c’est envoyer le pays vers des crises post-électorales.
Le sort du Mali est dans la main des vrais Maliens, pas aux opportunistes qui cherchent leur gagne-pain. Comme le dirait l’autre, la décision finale appartient au président de la transition, il a en tout cas dit devant Dieu et le peuple qu’il va respecter ses engagements.