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Assises nationales de la refondation : la priorité du Premier Ministre, des partis s’y opposent
Publié le vendredi 10 septembre 2021  |  Studio Tamani
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© aBamako.com par MS
Le Premier ministre, Choguel Maïga rencontre les ambassadeurs
Bamako le 9 septembre 2021. Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a échangé, ce jeudi, avec les membre du Corps diplomatique accrédité au Mali au Centre international de conférence de Bamako (CICB)
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L’organisation des assises nationales de la refondation reste la priorité du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Il l’a indiqué aux diplomates accrédités au Mali lors d’une rencontre ce jeudi 9 septembre. La veille le chef du gouvernement de transition a déclaré dans une note que le chronogramme détaillé des élections sera connu après ces assises. Plusieurs partis politiques s’opposent à cette volonté du Premier ministre. Une mission d’évaluation de la CEDEAO a elle aussi demandé aux autorités de respecter leurs engagements.


Parmi ces partis qui s’opposent à l’organisation des assises avant les élections figurent le Parena. Son secrétaire général Djiguiba Kéita « PPR » dit ne pas être surpris par cette déclaration du Premier ministre. Pour lui, il s’agit d’une manœuvre frauduleuse du gouvernement de prolonger la Transition. « Venue par la rue, le PM veut se maintenir par la ruse. Mais il nous trouvera sur son chemin », ajoute-t-il. Avant de prévenir que son regroupement politique ne participera pas à ces assises.
Autre parti opposé à ces assises c’est Yelema, la formation politique de l’ancien Premier ministre Moussa Mara. Le secrétaire politique du parti est clair. « ces assises sont une perte de temps et d’argent ». Hamidou Doumbia en appelle au bon sens du Premier ministre et lui demande de se limiter aux réformes nécessaires dans le temps imparti.
Pour le pôle politique du Consensus regroupement favorable au chef du gouvernement, il ne s’agit nullement d’une manière de s’éterniser au pouvoir. «Nous ne voulons plus aller dans un système de coups d’État intempestifs et répétitifs. Et nous ne pouvons pas faire du neuf avec de l’ancien », estime Jeamille Bittar.
Les assises nationales sont annoncées entre septembre 2021 et février 2022 pour déterminer les prochaines échéances. De Kayes à Koro, en passant par Yorosso et Gao, dans ces localités certains habitants estiment que les élections sont difficilement tenables dans le temps imparti. Pour d’autres, ces élections sont utiles pour un nouveau départ pour le Mali.



Source: studiotamani
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