PolitiqueMalgré une procédure judiciaire en cours au tribunal du travail : Le Collectif des “licenciés arbitraires” du CVD reçu à Koulouba, à la CNDH et par Clément Dembélé
Le bras de fer judiciaire entre le Collectif des licenciés arbitraires du Centre pour le développement du vaccin (CVD), nom donnée à des agents de cette structure se trouvant de nos jours en procès avec leur ex-employeur en justice pour licenciement abusif, a connu une nouvelle évolution. Si le débat de fond a été renvoyé au 27 septembre, le Collectif ne baisse pas les bras car ses membres ont été reçus à leur demande par plusieurs institutions, personnalités et organismes de défense des droits de l’Homme. Il s’agit, entre autres, de la présidence de la République du Mali avec la conseillère spéciale du président de la Transition, le médecin-colonel Assa Badiallo Touré, de la Commission nationale des droits de l’Homme et de la plateforme de lutte contre la corruption et le chômage, présidée par le Pr. Clément Dembélé.
Partout, où ils ont été reçus, les visiteurs du jour ont fait par leurs conditions de licenciement au CVD qui sont, selon eux, en porte-à-faux avec les règles de droit national et international. C’est pourquoi, à travers leurs avocats, ils demandent non seulement le paiement des trois mois d’arriérés de salaire bloqués au CVD, mais aussi les dommages et intérêts, 10 ans de salaire pour les simples agents et 15 ans pour les délégués du personnel.
Ce dossier, faudrait-il le rappeler, s’est retrouvé au Tribunal du travail, ce, après l’échec de deux tentatives de conciliation au niveau de ladite juridiction et l’implication des ordres professionnels, des membres du Conseil national de transition (CNT).
Il urge de préciser que ce sont plus d’une centaine de personnes qui ont été licenciées en début d’année par le CVD dirigé à l’époque par le Pr. Samba Sow (actuel directeur général de l’Institut national en santé publique) pour motif économique.
Parmi les personnes remerciées, 40 ont opté pour un règlement à l’amiable et le restant ( environ 70 personnes dont 18 médecins, des sages-femmes, des chauffeurs, un pharmacien, des personnels de surface) a opté pour la voie judiciaire, car jugeant leur licenciement d’irrégulier, d’illégitime, d’impertinent.