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Ségou : des villages se vident à cause de la menace djihadiste
Publié le mardi 14 septembre 2021  |  Studio Tamani
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© Autre presse par DR
Le Gouverneur de la Région de Mopti et la Cheffe du Bureau régional de la MINUSMA en visite de soutien dans le village de Peh
Suite à une attaque perpétrée, dans la nuit du 13 au 14 novembre 2019 contre le village de Peh, dans la région de Mopti, le 18 novembre dernier, le Gouverneur de la Région, Abdoulaye Cissé et Fatou Dieng Thiam, la Cheffe du Bureau régional de la MINUSMA, y ont effectué une visite.
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Plusieurs villages du cercle de Macina et Diabali, dans la région de ségou, se vident de leurs populations depuis quelques jours. Face à la menace des présumés jihadistes, des centaines d’habitants de ces villages se déplacent vers d’autres localités. Pendant ce temps les attaques contre les populations civiles et militaires se poursuivent au sud, au centre et au nord du pays. Ces violences ont fait, au moins une dizaine de morts et plusieurs blessés.




Ces déplacements ”massifs” de population sont signalés à Bouyaguiweré, Bewani, Pondasaba, Manidjé, Nazabougou, Zanacoro, Mokon, tous des villages de la région de Ségou. Des populations estimées à plus de 1000 personnes. Des femmes, des enfants et des vielles personnes en majorité. La situation reste précaire dans la zone où des présumés jihadistes et des milices de chasseurs s’affrontent régulièrement.
Dans la même zone, des convois de l’armée malienne sont tombés dans une embuscade ce dimanche entre Manidjè et Kolongo, cercle de Macina. Le bilan, selon les autorités militaires est de 5 morts, 5 véhicules brûlés du côté des Famas ainsi que 3 morts et 3 véhicules détruits, côté assaillants.
Au même moment, deux routiers marocains ont été tués à Nara et plus de 4 personnes dont un policier ont été blessés, par des hommes en armes. Selon des sources locales, ces hommes armés seraient venus de la foret de N’tobala entre Kita, Didiéni et Diema.

Pendant ce temps, dans le cercle de Youwarou, plusieurs villages restent sous la menace des présumés jihadistes qui imposent la loi islamique ou « charia ». Populations et élus communaux lancent un cri du cœur face à la situation jugée « intenable et compliquée ». Un élu communal invite le gouvernement à entamer des pourparlers avec ces terroristes. Seule option pour ramener la paix, dit-il.

Source : Studio Tamani
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