Pendant les vacances, pour s’offrir des fournitures scolaires à la rentrée des classes, des nombreux écoliers sillonnent la ville de Bamako, pour cirer les chaussures.
Les vacances ne sont pas faites uniquement pour le repos, il y a mille et une manières d’en profiter. À l’image de Seydou Coulibaly, beaucoup d’écoliers arpentent les ruelles de la ville au trois caïmans, pour cirer les bottes et souliers des passants.
« Mon objectif est de pouvoir m’acheter des fournitures scolaires et quelques habits pour la rentrée prochaine. Cela permettrait à soulager mes parents », confie le jeune garçon d’à peine 15 ans et qui passe en 9e année. Tous les jours, Seydou parcourt les ruelles de la Commune IV à la recherche de potentiel clients. « Je cire les chaussures seulement pendant les vacances et ma zone de travail ne dépasse pas la Commune IV.
Et je ne rencontre pas trop de difficultés. Souvent nous opérons en groupe. Mais je préféré travailler seul pour avoir plus de chaussures et bien sur beaucoup d’argent. Je cire la paire de chaussure à 50 FCFA mais les chaussures de militaire sont cirées à 100 FCFA. C’est une activité rentable. Si je fais le calcul, le prix d’une boite de cirage n’est pas grand-chose par rapport à ce que je gagne journalierment », confesse le brave petit homme. Pendant que d’autres enfants passent des vacances de rêves, ces jeunes écoliers font de leur mieux pour amoindrir les charges de leurs parents. Soumana Coulibaly, élève de la 9e a
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