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« L’organe qui décide à la Cour, est véritablement ce bureau dans son intégralité » : Quand le président de la Cour suprême donne raison à l’avocat révoqué Chérif KONE
Publié le mercredi 15 septembre 2021  |  aBamako.com
Rencontre
© aBamako.com par A. S
Rencontre entre le président de la Transition et le Conseil supérieur de la magistrature
Bamako, le 14 septembre 2021: le président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a rencontré le Conseil supérieur de la magistrature à Koulouba
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La rencontre qui s’est tenue le mardi 14 septembre à Koulouba entre les magistrats et le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a été une occasion pour le président de la Cour suprême de donner du crédit au révoqué Premier Avocat Général de cette juridiction, Me Cheick Mohamed Chérif KONE.

« Ni le procureur général ni le président de la Cour suprême ne peut prendre une décision sans avoir consulté le bureau de l’institution. » a déclaré à cette occasion Wafi Ougadeye qui, par la suite, a clarifié que l’organe qui décide à la Cour, est véritablement ce bureau dans son intégralité.

Il venait ainsi involontairement ou à dessein, de prêter allégeance au désormais ex- Premier Avocat Général de la Cour suprême. Me Cheick Mohamed Chérif KONE puisque c’est de lui qu’il s’agit, révoqué le 8 septembre dernier par décret présidentiel (Décret N° 2021-0585/PT-RM du 08 SEP 2021), avait déjà déploré cette tare dans la procédure de sa révocation. Dans une lettre qu’il a adressée au président de la transition signataire de son acte de destitution, Me Chérif KONE a écrit : « Tut décret de révocation d’un magistrat de la Cour Suprême doit nécessairement avoir pour support juridique le Statut de la Magistrature et la Loi Organique fixant l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour Suprême et la Procédure suivie devant elle. » Par le biais de la rencontre d’hier, ce chevronné avocat s’est donc retrouvé conforté dans sa position selon laquelle au Mali, l’exécutif et le judiciaire se mélangent des pinceaux et ce, non pas dans l’ignorance mais plutôt pour des soifs et faims personnelles ou claniques.


ANDROUICHA
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