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Non-respect du délai de la Transition : Choguel Kokala Maïga sera tenu comme responsable
Publié le jeudi 16 septembre 2021  |  Le Combat
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© aBamako.com par MS
Le Premier ministre, Choguel Maïga rencontre les ambassadeurs
Bamako le 9 septembre 2021. Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a échangé, ce jeudi, avec les membre du Corps diplomatique accrédité au Mali au Centre international de conférence de Bamako (CICB)
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Les Partis et regroupements departis politiques du Cadre d’échange pour une Transition réussieprédisent une crise politique.




En cas de crise politique consécutive à la prolongation de la transition, les partis et regroupements des partis politiques du Cadre d’échange pour une Transition réussie retiendront le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, comme le seul responsable. Dans un communiqué publié en début de semaine, les leaders de ce regroupement politique ont tenu à le faire savoir.

Sans doute, des esprits intelligents au Mali ont déjà vu venir de loin le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, qui caresse une ambition aveugle et démesurée de prolonger la période transitoire coûte que coûte. Parmi ces esprits clairvoyants, figure désormais le regroupement politique dénommé « Les Partis et Regroupements des partis politiques du Cadre d’échange pour une Transition réussie ». Dans un communiqué publié en début de semaine, les leaders de ce regroupement ont décidé d’anticiper sur les intentions de Choguel en lui faisant savoir qu’ils ont compris tout ce qu’il manigance pour obtenir la prolongation de la transition en cours au Mali. En terme clair, ils disent « tenir le gouvernement Choguel Kokala Maïga seul responsable de tout ‘’ dérapage’’ dont pourrait résulter en cas de non-respect de la durée de la transition ».

Au regard de la teneur de leur communiqué, ces partis politiques le préviennent aussi qu’ils ne le laisseront pas violer les dispositions de la Charte de la transition en jouant aux spectateurs.

Dans le document, les Partis politiques et Regroupements des partis politiques du Cadre d’échange pour une Transition réussiedisent constater une très grande convergence des points de vue des forces politiques essentielles du pays, à savoir URD, PARENA, MOREMA ainsi que le M5-RFP, autour des principales préoccupations contenues dans leur mémorandum du 24 août 2021. Ce mémorandum, faut-il rappeler, était relatif au respect de la durée de 18 mois de la transition et l’organisation des élections présidentielles et législatives à partir du mois de février 2022.

Ils disent toujours prendre acte de la détermination de Monsieur le Premier Ministre de mettre en œuvre un Organe Unique de Gestion des Élections (OUGE) à travers la relecture de la loi électorale, l’installation d’un directoire national et des démembrements au niveau régional, local et dans les Ambassades et Consulats du Mali à l’extérieur, en lieu et place de l’Organe Unique et Indépendant de Gestion des Élections (OUIGE), recommandé par le Dialogue National Inclusif, dont la mise en œuvre, expliquent-ils, impose la relecture de la Constitution du 25 février 1992.

Par ailleurs, le regroupement politique déplore une absence de cadre formel de concertation entre les partis politiques et le Gouvernement autour de la conduite de la transition politique au Mali qui, selon ses responsables, n’est ni inclusive ni participative.

Selon le regroupement, la détermination du gouvernement à tenir les assises nationales de la refondation est seulement motivée par son désir de prolonger la transition. Du coup, les partis politiques signataires du communiqué réaffirment que les «Assises nationales de la Refondation ne sont plus opportunes pour le temps restant de la Transition de 18 mois ».

Zeïd KEITA

Source : LE COMBAT
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