Ça y est ! Notre compatriote Hamane Niang, président de la plus haute instance du basketball mondial, reprend son piédestal qu’il avait momentanément abandonné, volontairement d’ailleurs, pour ne pas gêner les enquêtes ouvertes suite à des accusations de pratiques de harcèlement sexuel des basketteuses au Mali. Faits qu’il aurait couverts, selon les accusateurs, du temps où il était président de la Fédération malienne de basketball. Mais heureusement pour lui et tant pis pour les comploteurs qui rasent désormais les murs parce que connus, la Commission d’enquête chargée d’investiguer sur cette affaire a complètement blanchi Hamane Niang.
C’est à travers les colonnes d’un canard américain très lu que l’auteur principal de ce complot, ourdi pour déstabiliser le basket malien, avait choisi de faire publier ce qui devait être un prétexte pour l’ouverture d’une enquête.
Hamane Niang, président de la Fiba-Monde, la plus haute instance de gestion du basket planétaire, bien que n’étant pas la cible principale de cette cabale surtout destinée au président actuel de la Fédération malienne de basketball, allait certainement en faire les frais, comme victime collatérale, si la Commission d’enquête mise en place pour y voir plus clair dans ces graves accusations, n’avait pas travaillé avec professionnalisme, sérieux et discernement. C’est d’ailleurs l’occasion de remercier et féliciter les membres de cette commission qui a lavé plus blanc que les accusateurs, disons les comploteurs. Ladite commission affirme, sans anicroche, que l’actuel président de Fiba-Monde, Hamane Niang, n’était mêlé ni de près ni de loin à toutes ces salades qui ont été servies, uniquement pour nuire à l’image, l’honneur et la dignité de cadres du basketball malien, par lâcheté.
Oui, par lâcheté, disons-nous ! Et nous pesons bien nos mots pour avoir mené nous aussi, à notre niveau, des investigations pour situer les vrais coupables de cette cabale grotesque, indigne d’un esprit revanchard défenestré d’une parcelle de responsabilité qu’il détenait au sein de la grande famille du basketball malien. Nous n’accusons personne, même si nous avons déjà tout dit. Suivez notre regard ! Mais comme le dit un adage bien de chez nous, en Afrique : celui qui immole un animal est le premier à être imbibé du sang de la victime. Et en plus, comme nous l’enseigne la sagesse africaine, la méchanceté, c’est une chambre que l’on construit pour un autre, certes, mais on risque d’y séjourner soi-même. C’est tellement vrai qu’aujourd’hui, blanchi par la Commission d’enquête internationale, Hamane Niang, qui a toujours été très zen depuis le début de cette affaire, reste relaxe et vaque à ses occupations, après avoir repris son fauteuil de président de Fiba-Monde.
Pendant ce temps, les comploteurs rasent les murs et évitent les regards trop perçants qu’ils croient les accuser d’être désormais des marginaux d’une société malienne qui a horreur de ce genre de comportements. Très gênés, ils le sont ! Parce que croyant se couvrir du voile de l’anonymat pour piquer des compatriotes dans le dos, ils se sont retrouvés subitement exposés sous mille faisceaux lumineux. A l’heure actuelle, ils se sentent démasqués. En tout cas, le principal instigateur !
Si nous sommes aujourd’hui durs dans nos propos, disons même très durs, au contraire de nos habitudes, c’est parce que la situation nous amène à nous exprimer par le cœur et non par la tête. Et le cœur, trop rempli, se déverse comme une vague déferlante qui ravage tout sur son passage. Et pourquoi pas ? Puisque par égoïsme et méchanceté, on a tenté de couvrir de pou et de boue d’honnêtes citoyens qui, à l’image du Président, Hamane Niang, ont pourtant tout donné au Mali, sans calcul et sans fioriture.