La bonne distribution de la justice est la première préoccupation des Maliens, une justice saine et équitable pour tous : pauvres et riches. A la faveur de la mise en place du gouvernement de la transition, un jeune juriste,ancien procureur du tribunal qui démissionné dans l’affaire dite du « boucher » pour protester contre la corruption de ses collègues, a désormais la charge de remettre la justice malienne sur les rails : Malick Coulibaly. Quel est le sentiment des Maliens face à cette nomination ?
Malick Coulibaly est le nouveau ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Fruit de l’Ecole nationale d’administration (ENA) du Mali, où il a obtenu sa maîtrise en sciences juridiques, en 1998, Malick Coulibaly décroche, par la suite, à la Faculté de droit de Paris X Nanterre une autre maîtrise, en droit privé général. Ce parchemin lui ouvre les portes de la Faculté de droit de Montpellier où il obtient un DEA en droit privé fondamental et un doctorat en droit privé et sciences criminelles en 2003.
Apres ses études en France, il rentre au Mali, pour devenir professeur de Droit Privé à la Faculté des sciences juridiques et politiques « FSJP » Entre-temps, il est recruté sur titre, au sein de la magistrature c’était en 2005.
Trois ans après il démissionne de son poste de substitut du Procureur de Kati, C’est ce geste qui a fondé la réputation de ce jeune magistrat, dont la nomination comme ministre est sur toutes les lèvres. Nous avons recueillis l’avis de quelques Malien. Lisez plutôt.
Drissa Meminta : fonctionnaire
« On demande à ce que le nouveau Ministre de la justice met fin à la corruption au sein de la magistrature. Sinon l’accession à la fonction de magistrat était devenue un commerce, Pas d’argent, pas question de devenir magistrat ».
Moussa Keita : étudiant
« Je demande à ce que les traîtres ainsi que des bandits armés soient traduits devant la justice. J’exhorte, le nouveau ministre à combattre le népotisme ainsi que la corruption par des actions d’envergure.»
Sidy Diakité : étudiant
« J’invite le ministre Malick Coulibaly à traduire en action le propos du capitaine Amadou Haya Sanogo « Tolérance Zéro pour les voleurs du dénier public.», que les prédateurs financiers et autres bandits à col blanc sous l’ancien régime soient traduit devant la justice »