Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS


Accueil
News
Politique
Article



Dernières dépêches


Comment

Politique

Maliens réfugiés au Burkina-Faso : la mission-éclair du PACP
Publié le lundi 25 juin 2012   |  Les Echos




Vos outils
height=28

PARTAGEZ

Le président du PACP, Niankoro Yeah SAMAKE, a fait le compte-rendu de sa visite auprès des réfugiés Maliens au Burkina-Faso à la presse. C’était le mercredi dernier, au siège du parti, à Faladié.

Pour l’occasion, il était entouré de plusieurs membres du bureau politique national du Parti pour l’action civique et patriotique (PACP), dont Bourama TRAORE 3è vice-président, Aboubacar Sidiki FOMBA secrétaire général.
C’est par une vidéo projection de sa rencontre avec les réfugiés Maliens à Djibo au Burkina-Faso que Yeah SAMAKE a débuté son compte-rendu.
Dans la vidéo, le porte-parole des déplacés a vivement remercié leur visiteur (la délégation du PACP) et exprimé leur attachement à un Mali un et indivisible.
Selon Yeah SAMAKE, la délégation qu’il a conduite, au nom du PACP, dans les camps de Mentao à Djibo au Burkina-Faso, du 10 au 16 juin, était composée de Bourama TRAORE, 3è vice-président du parti, et Dramane BAGAYOKO, membre du BPN.
Avant le cap des camps de déplacés, la délégation a rencontré, à Ouagadougou, l’ambassadeur du Mali, Seydou TRAORE, ses collaborateurs et les communautés maliennes.
Ces premiers contacts, selon lui, ont permis à la délégation de s’enquérir de l’atmosphère dans laquelle vivent les déplacés Maliens dans ce pays.
Ainsi, a-t-il poursuivi, la mission a mis cap sur Djibo, à 250 km de Ouaga, dans la province de Soum.
Dans cette localité, les missionnaires pacpiens ont d’abord rencontré et échangé avec les responsables du service de l’action sociale et le chef local du HCR (Haut commissariat des réfugiés de l’ONU) avant de s’adresser aux compatriotes réfugiés.
Le camp de Djibo, a-t-il souligné, est divisé en trois sites: Mentao Nord, Mentao centre et Mentao Sud.
Ces sites sont mis en place en fonction de l’appartenance des communautés accueillies (Tamasheq noirs, Arabes et Touareg).
Ce camp héberge, selon les chiffres fournis à Yeah SAMAKE, 14 000 réfugiés ; alors que les déplacés Maliens, au passage de la délégation PACP, sont estimés par l’ambassade à 36 000 sur l’ensemble du territoire burkinabè.
Sur place, devant les compatriotes anxieux et angoissés, il a expliqué l’objectif de sa visite.
Selon lui, il s’agissait de venir compatir aux douleurs des déplacés, s’enquérir de la réalité de leur vie sur le terrain et recenser les préoccupations en vue d’apporter l’appui du parti.
«Je ne suis pas venu vous voir au nom du gouvernement malien. Je suis venu vous voir en tant que frère meurtri devant la situation que vous vivez. Vos souffrances sont nos souffrance…», ce sont là les propos tenu par Yeah, selon lui, devant les déplacés.
«Il y a trop d’émotion», a raconté le conférencier.
Selon qui, les besoins exprimés par les déplacés sont, entre autres, les nattes ou tentes adaptées à la saison des pluies, le problème des vivres distribués (céréales) sans condiment, le besoins criard de retourner à la mère-Patrie.
En plus, a-t-il confié, les enfants, en outre soucieux de leurs parents, ont exprimé leur désir d’aller à l’école, de jouer, de s’amuser…
La délégation, selon son chef, a pris bonne note des préoccupations évoquées.
En prenant congé de ses hôtes désorientés, elle a offert une enveloppe symbolique de 700 000 FCFA à l’ensemble du camp de Djibo.
Yeah SAMAKE a fait cas des difficultés rencontrées par sa délégation.
En effet, a-t-il regretté, au camp Mentao Nord, fief des Touareg indépendantistes, la délégation a été confrontée à la fureur de certains déplacés qui ne veulent pas entendre parler du Mali. Mais après, les esprits se sont calmés, a-t-il précisé.
S’agissant du cri de cœur des déplacés à Djibo, le Parti pour l’action civique et patriotique a lancé un SOS à ses partenaires de l’intérieur comme de l’extérieur. Selon le président du PACP, déjà un conteneur de 180 000 repas a quitté les USA pour le Mali.
D’autre part, le parti a pris contact avec une société de fabrique de tente.
Mais, a-t-il souligné, il est de difficile de promettre quelque chose que tu n’a pas sous la main.
Les camps de déplacés de Sévaré (Mopti), de Mauritanie… sont aussi dans l’agenda du PACP. Ils recevront dans les jours à venir la visite du parti.
En tout cas, la solidarité, l’assistance aux pauvres sans défense, l’altruisme sont, entre autres, les actes concrets que pose Yeah SAMAKE. En effet, directeur exécutif de la fondation Mali Rising aux USA, Yeah fait venir, à travers cette fondation, les médecins américains chaque année au Mali pour soigner gratuitement les patients de diverses maladies. A l’actif de l’enfant du Djitoumou, le Mali réceptionné 15 écoles. Aussi, il offre chaque année des bourse d’étude aux étudiants maliens pour les États-Unis. Ce n’est pas tout. De son paisible séjour étasunien, il a décidé de regagner, avec sa famille, le bercail pour se mettre au service de sa Patrie.
«J’aime mon pays, c’est pourquoi, j’ai quitté les USA, en abandonnant mon agréable séjour, pour venir apporter ma pierre à la construction nationale», aime dire le petit fils de Niankoro.
A la faveur des élections communales de 2009, il a pris les rênes de la commune de Ouéléssébougou, qu’il aime tant.

Par Hamidou TOGO

LIENS PROMOTIONNELS