Le ministre malien de l’ Energie et de l’Hydraulique Franc Aly Keïta a présidé lundi à Bamako, un atelier, organisé en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en vue de promouvoir les énergies végétales au Mali.
Il s’agit à travers cet atelier de trois jours, de valider les rapports des études sur le cadre juridique et institutionnel, d’apporter des réponses à la question de la sécurité foncière, à la certification et à la fiscalité du produit de jatropha.
Selon Oumar Sanou, consultant à l’Agence Nationale du Développement des Biocarburants, cette étude porte trois volets essentiels. Le premier volet porte sur l’analyse de la pertinence de la régulation du secteur. Le second volet, c’est par rapport à la sécurité foncière. Troisième élément porte sur la certification.
Sur la grande utilité du présent atelier relatif à la promotion des biocarburants, le ministre de l’Energie et de l’ Hydraulique Franc Aly Keïta a dit : « le développement des biocarburants favorisera l’accès des populations surtout rurales non seulement à l’énergie à moindre coût mis aussi la création d’ activités génératrices de revenus et d’emplois.
Il permettra en outre la rationalisation et l’optimisation de l’exploitation des ressources et partant la protection et la préservation durable de l’environnement ainsi que la réduction de la facture liée à l’ importation des hydrocarbures dans le pays. »
Si le ministre Keita reconnait toute l’importance de la promotion des biocarburants au Mali, il est tout de même conscient de la nécessité de faire face à un certain nombre de défis liés à ce secteur.
A cet égard, il a indiqué que : « Si les efforts déployés par le gouvernement et de nombreux partenaires au développement ont crée de nouvelles dynamiques dans le secteur des énergies végétales et notamment le pourghère, il n’en demeure pas moins qu’ il existe de nombreuses barrières qui entravent la promotion de la production des biocarburants. Parmi celles-ci, on peut citer entre autres les aspects institutionnels et juridiques, le foncier, la fiscalité et la certification. Aussi, les présentes études constituent une tentative de réponse à ces défis. »