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Élections consulaires du Conseil malien des chargeurs (CMC) : Bourama Mounkoro affiche ses ambitions
Publié le dimanche 19 septembre 2021  |  Aujourd`hui
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de remise de kits alimentaires au CMC
Bamako, le 08 mai 2019 dans les locaux du Conseil Malien des Chargeurs. La Représentation du Port Autonome de Cotonou à Bamako a procédé à la remise de kits alimentaires à ses partenaires opérateurs économiques du Conseil Malien des Chargeurs. Elle respectait ainsi sa tradition de témoignage de solidarité vis-à-vis de la communauté musulmane à l`occasion de chaque mois béni de ramadan.
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Malgré l’Arrêté du département de tutelle du Conseil malien des chargeurs (Cmc), notamment le ministère des Transports, la Commission électorale tarde à se mettre en place et provoque, à coup sûr, une décision de recul de la date du scrutin. Avec peut-être, comme corollaire, la mise en place d’une Délégation transitoire pour donner une chance égale à tous les candidats, le mandat du président sortant devenant caduc depuis belle lurette. Pendant ce temps, un vaste front est en chantier autour de Bourama Mounkoro qui incarne le changement tant souhaité pour cette institution consulaire, comme on le dit dans les milieux d’affaires de Bamako.
L’Arrêté n°2021-3323 MTI-SG du 27 août 2021 organisant les élections et fixant ainsi le jour ainsi que les heures d’ouverture et de clôture du scrutin des membres de l’Assemblée consulaire du Conseil malien des chargeurs précise, en son article 2, que le 30 octobre 2021 est retenu pour la tenue du scrutin. Ce qui était possible si la Commission électorale avait été installée. Maintenant, les dispositions de l’article 12 de l’Arrêté précité ne sont plus applicables, dès lors qu’elles prévoient que “les listes électorales sont arrêtées le 30 septembre 2021”.



Même si c’est un recul de la date des élections qui devra intervenir, c’est le énième report de ce scrutin pour lequel, quelque part, il y a un manque de volonté pour qu’il puisse se tenir. Ce qui divorce d’avec l’impatience notée au niveau des candidats déclarés contre le président sortant. Ils veulent que les élections se tiennent, hic et nunc, puisque le mandat du bureau sortant est caduc depuis le mois de mai dernier et le président sortant, après 17 ans à la tête de cette chambre consulaire, à 73 ans, cherche encore à rempiler. Disons à s’éterniser !

C’est pourquoi d’ailleurs, dans les milieux des chargeurs, on crie à l’injustice parce qu’il doit y avoir égalité de chance pour tous les candidats.

Mais le président sortant, candidat à sa succession, continue d’agir et de parler au nom du Conseil malien des chargeurs et tout le monde sait quels avantages il pourrait tirer de cette situation, face à ses adversaires, pour tenter de renverser la tendance qui se dessine de jour en jour : les chargeurs ont soif de changement pour apporter du sang neuf à leur institution consulaire.

Actuellement, tous les regards et toutes ouïes sont braqués sur les autorités de la Transition, particulièrement sur Mme Dembélé, la ministre des Transports, pour savoir comment cette demande d’une partie des opérateurs économiques, vrais chargeurs, va être gérée. Ils n’ont de cesse de demander la mise sous délégation transitoire du Conseil malien des chargeurs pour une bonne application des réformes apportées aux textes, en vue de la tenue d’élections irréprochables. Ce qui cadre avec l’idéal de la Transition au plan national. Mais aussi et surtout, pour garantir une transparence du scrutin dans une égalité de chance des candidats au poste de président.

C’est d’autant plus vrai que, déjà, lors de la confection des listes électorales, il ne faudrait pas que l’on se retrouve avec des centaines, voire des milliers d’importateurs et exportateurs fictifs, dans des domaines d’activité où ils ne seraient en réalité qu’une dizaine, selon les statistiques officielles. D’ailleurs, les douanes et les impôts devraient d’ores et déjà se préparer à avoir accès à ce fichier pour rendre visite à tous ceux qui se seraient identifiés sur ces listes comme importateurs et exportateurs et pourtant ne contribuent pas comme tels au niveau des impôts et taxes. En attendant la réaction du Gouvernement pour faire avancer sensiblement ce dossier CMC, un vaste front est en chantier pour porter la candidature de Bourama Mounkoro, considéré comme le candidat du renouveau. Par son profil et son expertise – il est membre du Bureau sortant du CMC- il renforce l’espoir placé en lui par la production d’un document qui en dit long sur son sérieux, mais aussi sur ses ambitions une fois élu à la tête du CMC.

Amadou Bamba NIANG
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