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Alliance avec la Russie : le Mali répond à la France
Publié le lundi 20 septembre 2021  |  lanouvelletribune
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© aBamako.com par A.S
Visite du premier ministre à l`OCLEI et au BVG
Bamako, le 13 septembre 2021. Dans le cadre de la lutte contre la corruption et l`impunité, le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga, s`est rendu successivement à l`Office central de lutte contre l`enrichissement illicite (OCLEI) et au Bureau du Vérificateur général.
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Des sources diplomatiques et sécuritaires ont confié à certains médias que le gouvernement malien était proche d’un accord avec un entrepreneur militaire russe privé. Les sources ont déclaré que le groupe russe Wagner fournirait des mercenaires pour former l’armée malienne et protéger les hauts responsables, sur la base de l’accord en cours de négociation. Par ailleurs, la France a déclaré qu’une telle décision serait incompatible avec sa présence militaire au Mali, où les forces maliennes, françaises et européennes, aux côtés des soldats de la paix de l’Onu, combattent des insurgés liés à l’État islamique et à al-Qaïda.

Cependant, le Premier ministre malien dans une déclaration mise en ligne par le site d’information malien Le Jalon, a indiqué que le Mali a le droit de solliciter le soutien militaire de qui il veut. Le Premier ministre Choguel Maiga n’a pas confirmé si le gouvernement était en pourparlers avec une autre partie dans ses commentaires. « Si les partenaires ont décidé de quitter certaines zones, s’ils décident de partir demain, que ferions-nous ? », A déclaré Maiga. « Ne devrions-nous pas avoir un plan B ? », s’est-il interrogé.



Des zones abandonnées qui doivent être occupées
« Il y a des zones abandonnées qui doivent être occupées aujourd’hui pour ne pas les laisser vides. Il n’y a pas assez de soldats », a-t-il déclaré, sans préciser les plans que le Mali pourrait avoir ou quelles autres parties pourraient être impliquées. « On ne peut pas nous empêcher d’envoyer des personnes formées dans un pays donné », a ajouté le Premier ministre.

Sur les informations de l’accord présumé du Mali avec les mercenaires russes, Paris craint que l’arrivée de tout sous-traitant russe ne compromette son opération antiterroriste dans la région du Sahel en Afrique de l’Ouest. L’Allemagne et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont également exprimé leurs inquiétudes quant à la conclusion d’un accord entre le Mali et un groupe de sécurité privé.

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