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Espaces pastoraux : La Febevim obtient 75 000 ha à l’Office du niveau
Publié le lundi 20 septembre 2021  |  la preuve
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Dans le cadre d’assurer l’alimentation à bétail, l’Office du Niger, la Fédération du bétail et de la viande du Mali (Febevim) et le Programme de développement de l’exportation de la viande du Mali (Prodevim) ont procédé à la cérémonie de signature du Protocole d’accord sur les conditions d’attribution d’une superficie de 75 000 hectares extensibles à 280 000 hectares. C’était ce lundi 13 septembre 2021, à l’Espace Maeva, en présence du ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé de l’Elevage et de la Pêche, M. Youba Bah.
Cette initiative implique en plus de l’Office du Niger, la Febevim et le Programme de développement de l’exportation de la viande du Mali (Prodevim). Elle vise à assurer l’approvisionnement du pays en bovins de qualité, à travers la réalisation d’équipements et d’infrastructures fourragères, d’espaces pastoraux pour la culture fourragère, la réalisation d’activités génératrices de revenus pour les jeunes et les femmes.



Lors de cette rencontre, le Président -directeur général de l’Office du Niger, Abdel Karim Konaté, a précisé que ce protocole d’accord est intervenu suite à la demande des éleveurs aussi bien qu’à la bonne compréhension des plus hautes autorités du pays et de l’Office à faire de l’élevage et de la pêche l’une des priorités du développement. Il a également informé que cette signature est la deuxième du genre après celle intervenue entre l’Office du Niger et le conseil régional de Ségou, pilotant un projet qui a aussi bénéficié de 73000ha de terres qui relient la région de Ségou à celle de Tombouctou.

Il a rappelé que parmi les motivations et avantages du Gouvernement, du ministère de l’Elevage et de la Pêche à travers l’Office du Niger pour cette mise à disposition de 75000ha à la Febevim, on note l’implication ou la promesse faite par les éleveurs à amener tous les animaux des villages environnants sur ces 75000ha moins fertiles à l’agriculture du riz. Aussi, des plantes que les animaux broutent seront reboisées dans ces zones. Et des abattoirs peuvent y être installés par toute personne qui désire le faire, afin d’assurer l’alimentation à bétail.

A en croire le président de la Fédération du bétail et de la viande du Mali (Febevim), Aboubacar Bah, l’attribution de ces 75 000 hectares permettra de résoudre beaucoup de maux du secteur de l’élevage. Les retombées économiques de cet aménagement sont énormes et répondent à beaucoup de soucis de développement et de bien-être. « Il s’agira d’assurer l’approvisionnement des centres-villes en bovin de qualité et réduira non seulement le prix de la viande, mais aussi l’insécurité et les conflits entre éleveurs et agriculteurs ; contribuera au retour des cinq millions de têtes de nos bovins qui résident aux pays frontaliers, aidera le programme pour le développement de l’exportation de la viande (Prodevim) dans sa mise en œuvre », dira M. Bah.

Quant au ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, il a souligné que la mise à disposition de ces 75000 ha va conforter une fois de plus les potentialités des productions animales. Selon lui, ce protocole ouvrira la voie à la Febevim pour la réalisation d’investissements importants en matière de pastoralisme, afin de booster les chaînes de valeur des filières animales au Mali. Par ailleurs, il asalué les efforts déployés par le Président-directeur général de l’Office du Niger, Abdel Karim Konaté dit Empé en faveur du développement.

Il poursuivra en disant que cet accord augure d’énormes possibilités dont la création d’espaces pastoraux et irrigables pour les cultures fourragères pérennes, rendant disponible la bonne alimentation du cheptel en toute saison ; l’installation de ranchs pour l’intensification de la production des bovins de boucherie de qualité propice à l’exportation ; l’installation d’une industrie de transformation créatrice d’emplois salariés ruraux pour les femmes et des jeunes.

Adama TRAORÉ
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