Le Mali est rentrée dans une ère nouvelle où la corruption, le népotisme et le favoritisme doivent être combattus avec la dernière rigueur. Et voila qu’au bout de quatre ans de lutte pour une renaissance de leur statut conformément a la loi N°98-067 du 30 Decembre1998 Portant statut du personnel enseignant de l’enseignement supérieur ; que les internes des hôpitaux après admission a un concours national attendent encore leur nomination interministérielle conformément à l’article 8 de ladite loi où ils doivent être nommés par arrêté conjoint des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé publique. Chose vaine !
Voilà qu’en attendant la décision de la Cour suprême, que le tout puissant Recteur de l’USTTTB, Pr Adama Diama Keita décida, en complicité avec certaines autorités de la transition, une fuite en avant pour un faux recrutement d’assistants et de maitres-assistants à la Faculté de Médecine et de Pharmacie sur la base d’un arrêté interministériel N2013 /3846 /MESRS-NS-S4 le 03 Septembre 2013 date de démission du dernier gouvernement de le transition dont les dates limites de dépôt de candidature étaient fictivement fixées du 09 au 16 Aout 2013 pour un concours de recrutement fixé à la date du 09 Septembre 2013 avec un courrier d’information arrivé sans les structures hospitalières universitaires à la date du 10 Septembre 2013 soit après la date dudit concours .
En port-à- faux avec la loi N°98-067 du Décembre 1998, ils décidèrent outre de fixer arbitrairement l’âge limite à 40 ans au plus pour les assistants et 55 ans au plus pour les maitres-assistants alors que la loi fixant l’âge limite à 40 ans, tout au plus pour les maitres assistants.
Voila que le stratège du « TOUT PUISSANT RECTEUR se fait prendre la main dans le sac en décidant unilatéralement de recruter les assistants et les maîtres assistants en sa guise tout en bafouant les conditions légales de recrutement fixées par la loi N°98-067 du 30 Décembre 1998 qui, en son article 10 stipule « les maitres assistants et les assistants chefs de clinique sont choisis sur titre parmi les internes des hôpitaux ayant validé les années d’internats ». Les internes des hôpitaux appellent les nouvelles autorités à sévir avec la dernière rigueur, contre ces genres pratiques humiliant notre pays.