Pour se faire une clientèle, il faut parfois se rendre dans des endroits fréquentés. Au bar, des liens se tissent, on passe au ‘tu’ plutôt qu’au ‘vous’ directement. Mais la nigériane n’avait pas en elle cette étrange impression que la mort rôdait.
Elle éprouvait une passion pour les soirées, s’amuser et faire plaisir aux hommes. Pour son plus grand bonheur, il y avait de quoi faire grimper la température. Sa fraîcheur irrésistible a séduit un jeune homme à qui elle a proposé son charme.
Que s’est-il passé ce soir de dimanche ? Le corps de la jeune femme a été retrouvé dans la chambre de passe sur le lit. Les gendarmes poursuivent avec difficulté leur enquête sur la mort de la prostituée nigériane.
L’origine de la mort, qui n’a pas pu être déterminée clairement, reste inconnue. L’autopsie va déterminer les circonstances et l’heure exactes de sa mort. On ignore si le corps présentait des traces de violences. En attendant, la gendarmerie a procédé à la fermeture du bar.
La mort d’une prostituée ne recueille que peu de compassion publique et d’indignation collective. Une fois les articles de presse sensationnalistes passés, c’est le retour au silence, et elles retournent vendre leur corps la peur au ventre, en attendant d’être peut-être la prochaine.