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L’Indicateur Renouveau N° 1577 du 17/9/2013

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Mauritanie : Les arabes se déchirent
Publié le mardi 17 septembre 2013  |  L’Indicateur Renouveau




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Le chargé des Relations extérieures dans le Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA), Mohamed Mouloud Ramadan, a précisé que son mouvement n’a mandaté personne pour parler en son nom à Bamako.

Il conteste ainsi la participation de Mohamed Ould El Oumrany à une pré-concertation commencée dimanche à l’hôtel Massaley de Bamako, afin de baliser un terrain propice au processus de réconciliation nationale.

Il a ajouté que tout accord signé par un soi-disant représentant du MAA avec une quelconque autre partie n’engagera que les signataires, mais pas le MAA.

Lors d’une conférence de presse jeudi à Bamako, Mohamed Ould El Oumrany a signé, au nom du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) une déclaration conjointe avec Harouna Toureh de la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CM-FPR).

Les deux parties appelaient les mouvements armés du Nord du pays à renoncer à la violence, à l’intégrisme religieux et à la partition du Mali.

Mais le chargé des Relations extérieures du MAA a rappelé que « cette personne qui prétendait représenter le MAA à Bamako a qualifié le 24 février les membres du MAA de narcotrafiquants. Il avait déjà nié, le 22 février, l’existence du mouvement. Tout ce qu’elle veut alors c’est de faire croire que le MAA est favorable à Bamako. Il cherche aussi à tirer profit d’éventuelles négociations avec les mouvements du Nord».

« Par principe, a poursuivi Mohamed Mouloud Ramadan, nous acceptons tout accord qui vise à instaurer la paix dans la région, mais avec des conditions claires et fixées de façon réfléchie.
Nous tenons aux accords du 18 juin à Ouagadougou (Burkina Faso), mais précisons que nous resterons opposés au gouvernement malien tant qu’il ne répond pas à nos revendications qui datent depuis 1958 et tant qu’il continue ses exactions et arrestations arbitraires à l’encontre de notre peuple. Nous sommes politiquement disposés à dialoguer avec les autorités de Bamako à côté des autres mouvements de l’Azawad. En même temps, nous n’exclurons pas l’option armée si cela est nécessaire ».

Y. C.

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