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Mali: le gouvernement propose la tenue des législatives en novembre-décembre
Publié le mardi 17 septembre 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
Gouvernement : Oumar Tatam Ly nomme premier ministre


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DAKAR, 17 sept 2013 (AFP) - Le Premier ministre malien Oumar Tatam Ly a
proposé la tenue du premier tour des élections législatives le 24 novembre, et
un éventuel second tour à la date du 15 décembre, a appris l’AFP mardi de
sources concordantes jointes depuis Dakar.

M. Ly, nommé chef du gouvernement le 5 septembre par le président malien
Ibrahim Boubacar Keïta, s’est entretenu lundi à Bamako avec des responsables
d’une quinzaine de partis politiques représentés à l’Assemblée nationale sur
diverses questions, dont celle de l’organisation des législatives, a indiqué
une source à son cabinet.

Il les a informés du souhait de Bamako d’organiser le premier tour de ce
scrutin le 24 novembre, et le second le 15 décembre, indiquant que ce
calendrier devrait être soumis prochainement au Conseil des ministres, a
ajouté cette source sans donner davantage de détails.
Au Mali, le Conseil des ministres se tient habituellement le mercredi sous
la présidence du chef de l’Etat.
Joint par l’AFP, un des responsables des partis politiques reçus par M. Ly
a confirmé ces informations.

Selon lui, certains représentants ont émis des réserves sur ce calendrier,
estimant qu’il faudrait au préalable tirer les leçons de la présidentielle
organisée sur deux tours - les 28 juillet et 11 août - avant de fixer de
nouvelles échéances électorales.

Dans une déclaration diffusée mardi soir, le Front uni pour la sauvegarde
de la démocratie et de la République (FDR, coalition de partis et mouvements
qui se sont opposés au coup d’Etat du 22 mars 2012) affirme que le Premier
ministre a reçu lundi les partis représentés à l’Assemblée nationale "pour les
informer que le gouvernement fixera, lors de sa session du mercredi 18
septembre, les dates des prochaines législatives", qui n’ont pas été
mentionnées.

Dans ce texte signé de son vice-président, Youssouf Traoré, le FDR se dit
"préoccupé" par cette décision de fixer unilatéralement "la date des
législatives sans aucune concertation avec la classe politique".
Il "s’étonne que le nouveau gouvernement, à peine installé, décide
d’ignorer les conclusions" d’une réunion tenue le 22 août par les partis
politiques, qui avaient alors, selon lui, "unanimement souhaité que les dates
des législatives soient fixées après évaluation exhaustive de l’élection
présidentielle".
La présidentielle a été remportée par Ibrahim Boubacar Keïta, qui a prêté
serment le 4 septembre.

Ce scrutin devait initialement être organisé en même temps que les
législatives par les autorités de transition installées après le coup d’Etat
militaire qui, le 22 mars 2012, a renversé le président Amadou Toumani Touré.
L’idée d’un scrutin couplé a ensuite été abandonnée, sans qu’une nouvelle
date soit fixée pour les législatives.

L’investiture de M. Keïta a bouclé près de deux ans de soubresauts au Mali,
après une crise débutée en janvier 2012 dans le Nord par une offensive de
rebelles touareg ensuite supplantés par des groupes criminels et islamistes
armés liés à Al-Qaïda qui ont pris le contrôle de cette vaste région peu après
le coup d’Etat militaire.

En 18 mois, la crise a poussé près de 500.000 personnes à fuir leurs
domiciles pour se réfugier ailleurs au Mali ou à l’étranger. Elle a également
déstabilisé l’Administration dans les régions qui ont été occupées par les
groupes armés et accentué la pauvreté dans le pays.
Pour la présidentielle, près de 6,9 millions d’électeurs étaient appelés à
voter. La population globale est proche de 16 millions d’habitants, d’après
des estimations de juillet du World Factbook de la CIA, considéré comme un
document de référence sur l’état du monde.
cs/jr

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