L’aéroport international de Bamako-Sénou et les voies d’accès au stade du 26 Mars seront particulièrement sollicités pendant la grande cérémonie marquant le début du mandat du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta.
Pour la réussite de l’événement, les autorités sont à pied œuvre depuis quelques semaines sur plusieurs fronts. Ainsi du côté de l’aéroport de Bamako-Sénou, l’on travaille quotidiennement avec l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), l’Agence pour la sécurisation de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, (Asecna) et l’Assistance aéroportuaire du Mali (ASAM). Les derniers réglages sont en cours.
Tous les arbres des alentours ont été élagués enfin de contribuer à la sécurité sur les lieux. Le salon d’honneur a été rénové et une salle d’attente est aménagée pour la presse.
Le check-point sur la voie qui mène à l’aéroport a également été « allégé » pour permettre la fluidité de la circulation. Par contre, les équipes de la sécurité notamment celles de la police, de la gendarmerie, et de la douane ont été renforcées.
Les autorités aéroportuaires ont pris des mesures pour la gestion des vols. Les vols domestiques ne seront pas affectés le jour de l’arrivée des délégations. Afin de contenir le stationnement, les avions qui transporteront les délégations des pays voisins ne resteront pas à l’aéroport. Ils retourneront chez eux aussitôt après avoir déposé leurs passagers de marque. Il faut préciser qu’avec la mission onusienne déployée dans notre pays, l’aire de stationnement de l’aéroport de Bamako-Sénou est déjà très sollicitée.
Par ailleurs, les aérodromes de Mopti, Sévaré, Gao et Tombouctou ont été retenus pour recevoir les vols humanitaires, le temps de la cérémonie.
« Bamako-Sénou est un aéroport mixte. Toutes les dispositions ont été prises pour permettre une gestion rationnelle des flux des vols dans le respect des normes de sécurité et de sûreté aéroportuaire. L’aéroport fonctionnera 24 heures sur 24 », explique Mamadou Camara, directeur commercial des Aéroports du Mali (ADM).
En ce qui concerne le stationnement des véhicules, le parking ouest de l’aéroport a été retenu uniquement pour les véhicules officiels. Il devait ainsi être fermé au public dès hier.
Sur la route nationale 7 qui mène aussi à l’aéroport, notre équipe de reportage a croisé le président directeur général de Toguna-agro-industries, Seydou Nantoumé. L’opérateur économique assistait à l’enlèvement des ordures sur le bas-côté de la voie. Il assure avoir mis 40 bennes et 5 chargeurs à la disposition des autorités communales pour évacuer les montagnes d’ordures qui s’élevaient dans certains quartiers de la capitale.
En ce qui concerne les voies qui seront empruntées par les délégations, la direction nationale des routes sous la maîtrise d’ouvrage délégué de l’Agence d’exécution des travaux d’entretien routier (Ageroute) a procédé à l’entretien de plusieurs sections de ces routes. Les travaux consistent en des réparations ou des rénovations. « Dans le cas où la reprise totale du tronçon est nécessaire nous le faisons. Les moyens ont été mis à notre disposition et nous travaillons pour améliorer l’état des voies qui seront empruntées par les délégations », a expliqué Amadou Mallé, le directeur national des routes.
Les voies concernées sont nombreuses : la route qui va de l’aéroport au « Rond-point des 30 mètres », celle qui relie la Tour de l’Afrique au stade du 26 Mars où aura lieu la cérémonie, la voie qui relie Missabougou au 3ème pont, la voie allant du 3ème pont à la route de Koulikoro, celle qui mène du monument Kwamé N’Krumah à l’hôtel Radisson Blu et les voies d’accès au palais présidentiel de Koulouba. « Toutes les dispositions sont prises pour améliorer le confort de la circulation sur les voies qui seront sollicitées lors de l’événement », assure pour sa part le directeur général de l’Ageroute, Modibo Keïta.