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Un élu local abattu dans le nord du Mali par des hommes armés (famille)
Publié le mardi 26 juin 2012   |  AFP




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BAMAKO- Un élu local a été abattu par des hommes armés lundi à Gao, ville du vaste nord malien sous contrôle de divers groupes armés depuis près de trois mois, a appris l'AFP auprès de sa famille.

Enseignant de profession, Idrissa Oumarou était un élu de l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), formation de l'actuel président malien de transition, Dioncounda Traoré.

Membre du Conseil communal de Gao, Idrissa Oumarou "a été abattu" tard lundi soir "à Gao par des hommes armés. Son corps est à l'hôpital de la ville de Gao", a affirmé sa soeur, Hadja Oumarou, jointe depuis Bamako.

Ces informations ont été confirmées par un autre membre de sa famille, selon lequel M. Oumarou se rendait à un rendez-vous après avoir reçu un appel téléphonique. "Il a pris sa moto et il est allé à un rendez-vous. C'est en route que des hommes armés ont abattu notre parent", ajouté ce membre de la famille, qui s'est identifié comme Djibril.

Un infirmier de Gao a confirmé que le corps de l'élu local se trouvait à l'hôpital. "On a tiré sur lui. Ce sont des islamistes armés (qui dominent sur le terrain, NDLR) jouant le rôle de police la nuit qui ont amené le corps à l'hôpital en disant qu'ils l'ont trouvé à terre", a-t-il expliqué.

Aucune indication n'était disponible sur l'identité des tueurs.

Selon plusieurs ONG, le nord du Mali est le théâtre de violences et violations des droits de l'Homme depuis que cette vaste et aride région est tombée aux mains de rebelles touareg, d'islamistes armés et divers groupes criminels en profitant d'un coup d'Etat militaire le 22 mars.

Avant le putsch, les autorités de Bamako et des organisations de défense des droits humains avaient déjà dénoncé des exécutions sommaires attribuées à des combattants de ces divers groupes qui luttaient contre l'armée depuis mi-janvier dans le Nord.

En février, des sources militaires maliennes et officielles françaises ont révélé que plusieurs dizaines de militaires et de civils - une centaine selon un ministre français à l'époque - avaient été égorgés ou abattus d'une balle dans la tête en janvier dans la seule localité d'Aguelhok (nord-est). Certains
avaient été ligotés avant d'être tués.

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