Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Mauvaise nouvelle pour Macron : la Russie confirme le projet de partenariat militaire avec l’armée malienne
Publié le dimanche 26 septembre 2021  |  lecourrier-du-soir.com
Arrivée
© AFP par CHRISTOPHE PETIT TESSON
Arrivée du Président Français, Emmanuel Macron à Gao
Le Président de la République Française, Emmanuel Macron est arrivé à Gao le 19 Mai 2017 pour une visite à la force Barkhane.
Comment


La Russie confirme la volonté du Mali de coopérer avec Moscou dans la guerre contre le terrorisme dans ce pays

Une très mauvaise nouvelle pour Emmanuel Macron. Alors que des rumeurs sur une éventuelle arrivée de soldats russes au Mali a déjà provoqué un véritable séisme diplomatique entre Bamako et Paris, l’information est confirmée par les autorités russes qui, depuis une semaine, ont préféré gardé le silence.

En effet, tout est parti d’une révélation faite il y a une semaine par l’agence de presse, Reuters qui a fait état d’un contrat entre la junte militaire malienne au pouvoir et la société russe, Wagner. L’objectif d’un tel contrat était, pour le Mali, de faire venir des soldats russes dans ce pays afin de donner un coup de main dans la guerre contre le terrorisme.





Une fois révélée, l’information a fait l’effet d’une bombe en France où Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, a immédiatement réagi, lors d’une interview accordée à France Info dans laquelle il a ouvertement menacé de retirer les troupes françaises si Bamako venait à recruter des “mercenaires russes”.

Mais, quelques heures plus tard, en conférence de presse, le premier ministre malien, Chogel Maïga, a lancé un message très clair à Paris, soulignant l’urgence pour le Mali de restaurer sa souveraineté. “On ne peut pas dans une situation où on apprend qu’il y a une attaque quelque part, on a un hélicoptère qu’on veut voler pour aller, on nous l’interdit au motif que cette zone, c’est une zone d’entraînement d’autres forces partenaires. Cette situation ne peut pas continuer. C’était par le passé, mais aujourd’hui, on ne peut pas continuer dans ça”, avait-il martelé.
Commentaires