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Issa Kaou Djim dans son jeu favori
Publié le lundi 27 septembre 2021  |  le Temoin
Conférence
© aBamako.com par DR
Conférence de presse du parti ACRT FASO KA WELE
Bamako, le le 11 septembre 2021. Le parti ACRT FASO KA WELE a mis en place son bureau local en commune IV
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L’ancien coordinateur de la CMAS, aujourd’hui membre et vice-président du Conseil National de Transition, est sur le point d’étonner à nouveau par un autre revirement spectaculaire. Depuis quelques temps, en effet, son nouveau mentor, le président de la
Transition, est au cœur de ses attaques et allusions biaisées, en lieu et place des épithètes dithyrambiques dont il n’était naguère comblé du genre «L’imperturbable patriote». L’heure est-elle aux récriminations désormais ? C’est ce que laisse croire, en tout cas, sa dernière sortie à l’adresse d’Assimi Goita. Contrairement à ses habitudes de laudateur inégalé, Issa Kaou Djim a surtout choisi de nuancer son attachement à celui qu’il présente souvent comme un prétendant incomparable à la prochaine présidentielle. Au lieu de quoi, le gendre et ancien adepte de l’imam Mahmoud Dicko s’est plutôt illustré par des mises en garde rappelant au Colonel Assimi Goita la teneur et les tenants du culte qu’il lui voue. Selon plusieurs observateurs avertis, l’attitude de l’initiateur de l’ACRT s’explique par le maintien du Premier ministre Choguel Maïga à son poste alors qu’Issa Djim jure d’avoir la peau de cet ancien camarde du M5-RFP. Il œuvrerait au profit de l’actuel ministre des Affaires Étrangères dont la nomination comme chef du Gouvernement est aujourd’hui moins plausible que naguère. Ce qui avait marché avec le duo Bah N’Daw – Moctar Ouane n’est pas en train de marcher avec Choguel Maïga et Issa Kaou Djim a visiblement du mal à l’admettre.
Les nominations en question



Que valent ces distinctions honorifiques très prisées par leurs récipiendaires et devenues un rituel pendant chaque fête nationale ? Le 61eme anniversaire de l’indépendance du Mali n’a pas dérogé à la tradition. Le président de la Transition en a profité pour faire son baptême du feu en la matière, en hissant à des dignités supérieures de nombreuses hautes personnalités ou simples serviteurs de l’Etat. Qui pour être propulsé au titre Grand Officier, de Commandeur, qui pour accéder à celui de Chevalier ou à l’Effigie Abeille, etc. Sauf que la salve de distinctions intervient à un moment où l’opinion s’interroge de plus en plus à la fois sur les critères qui y prévalent que sur leur utilité et teneur. Et pour cause, les conditions de détention de l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubeye MaÏga sont passées par-là. En dépit des hautes fonctions qu’ils a occupées et des énormes services rendus, il croupit dans les geôles depuis son inculpation par la Chambre criminelle de la Cour suprême. Il ne s’agit pas d’une condamnation définitive, mais le Grand Officier de l’Ordre National, quoique présumé innocent, partage le cachot avec des détenus sans aucun mérite et sacrifice pour la Nation.





Avec 115 milliards, les Domaines ont déjà atteint leur pic de l’année dernière

Des tous les services d’assiette, la Direction nationale des domaines est certainement la structure la plus efficace. Grâce aux initiatives novatrices de son jeune directeur, Ibrahim Simpara, les indicateurs y sont constamment au vert, depuis quelques années. Et les signaux ne s’annoncent pas moins satisfaisants pour l’exercice en cours. De source bien introduite, en effet, sa dynamique ascendante va certainement se confirmer cette année par d’autres succès inédits. On parle déjà dans les coulisses de pas moins de 115 milliards de recettes déjà réalisées, soit un petit milliard de moins que les résultats de fin d’exercice de l’année dernière. C’est dire que le reste de l’année budgétaire pourra être mis à contribution pour perpétuer une tradition bien ancrée depuis l’avènement d’une nouvelle politique de rentabilisation du service des domaines : celle de battre les records de recettes d’année en année. Il nous revient, par ailleurs, que dans les exploits de l’exercice en cours les contributions des sociétés minières participent pour près d’une soixantaine de milliards attribuables aux dividendes de l’Etat malien en tant qu’actionnaire dans chacune d’entre elle pour au moins 10%. S’y ajoute les traditionnelles redevances et droits perçus par les différents bureaux des domaines au compte des opérations foncières.

Emanuel Macron dans le dilemme des harkis

Dans le sillage de ses prédécesseurs, François Hollande et Nicolas Sarkozy, Emmanuel vient de franchir un palier très décisive dans l’épineuse question des Harkis. Il s’agit d’une catégorie d’Algériens persécutés par les leurs pour avoir collaboré avec le colon dominateur en son temps et qui ont pour la plupart trouvé refuge en France, leur pays d’accueil, où il sont ostracisés depuis des décennies. C’est pour redresser le tort qui leur est causé que le patron de l’Élysée est sortie, la semaine dernière, pour annoncer des mesures légales de réparation en faveur des harkis. Il ne s’agit pas forcément de compensations financières mais plutôt de reconnaissance mémorielle du sacrifice consenti auprès de la France et pour la France. Le geste d’Emmanuelle aura été favorablement accueilli par les bénéficiaires, sauf qu’à la différence des prédécesseur auxquels il emboîte le poids, l’actuel président de la République française était précédemment allé beaucoup plus loin dans son approche des relations tumultueuses entre son pays et l’Algérie, en admettant notamment – es qualité candidat à la présidentielle – que la colonisation algérienne était un crime contre l’humanité. Seulement voilà : quid alors des colons et de leurs collabos ?

Rassemblées par la Rédaction
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