L’arrivée probable voire prochaine des paramilitaires ou mercenaires russes dans le merdier malien plafonne la colère de la France. Le niveau élevé de l’énervement français et l’ampleur surprenante de la mobilisation diplomatique (communiqué désapprobateur de la CEDEAO et interview agressive du Ministre des Affaires Étrangères du Niger) traduisent une fièvre sans précédent dans les relations bilatérales franco-maliennes et dans l’ambiance politico-stratégique au sein du G5 Sahel très arrimé à la France.
Passons à la loupe l’événement, sans détacher les yeux du rétroviseur, c’est-à-dire de l’Histoire récente ! S’il y a un pays mal placé pour s’offusquer de la balade sanglante de mercenaires en Afrique, c’est bien la France.