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Centrafrique: la France n’interviendra pas directement, fournira un appui logistique (entourage d’Hollande)
Publié le jeudi 19 septembre 2013  |  AFP


© aBamako.com par I.DIA
Festivités marquant l`Investiture du Président IBK
Bamako, le 19 septembre 2013 au Stade du 26 mars. Le Président Ibrahim Boubacar Keita a fêté en compagnie de ses pairs venus d`Afrique et d`Europe, son investiture à la magistrature suprême du Mali.


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BAMAKO - La France n'interviendra pas directement en
Centrafrique, en proie au chaos depuis la prise du pouvoir en mars par une
coalition rebelle, mais Paris fournira un appui logistique à ce pays, a-t-on
appris jeudi à Bamako dans l'entourage du président français François Hollande.
M. Hollande, invité aux festivités marquant le début du mandat du nouveau
président malien Ibrahim Boubacar Keïta, profitait jeudi de sa visite de
quelques heures pour discuter du dossier centrafricain avec certains de ses
homologues d'Afrique centrale également présents à Bamako.

Il devait notamment en parler avec Idriss Deby Itno du Tchad et Ali Bongo
Ondimba du Gabon, dont les pays font partie, avec le Cameroun, des principaux
contributeurs de la force actuellement en cours de déploiement en Centrafrique
sous l'égide de l'Union africaine. "L'idée qui se dégage est de mobiliser 3.500 hommes africains sous mandat africain pour stabiliser ce pays. Ce n'est pas la même opération qu'au Mali.
La France n'interviendra pas directement, nous fournirons un appui logistique,
de la formation", a-t-on dit dans l'entourage de M. Hollande.
La France compte environ 450 militaires à l'aéroport de Bangui, la capitale
centrafricaine.

La Centrafrique est en proie au chaos depuis la chute en mars du président
François Bozizé, renversé par une coalition rebelle, Séléka, dont le chef,
Michel Djotodia, s'est autoproclamé président. Mais le nouveau pouvoir à
Bangui peine à restaurer l'ordre dans le pays qui s'enfonce dans la violence
entre groupes armés, alors que les combattants de Séléka sont accusés
d'exactions à répétition contre la population.

En janvier, la France s'est engagée militairement au Mali, pour stopper la
progression vers le sud de ce pays de groupes jihadistes armés qui en
contrôlaient le Nord. Au plus fort de cette opération militaire baptisée Serval, Paris a compté
jusqu'à 4.500 hommes, des effectifs actuellement réduits à 3.200. Des pays
africains ont également dépêché au Mali des troupes, qui ont intégré en
juillet une mission de l'ONU appelée Minusma.

De source française, on indiquait que Paris entendait réduire ses
militaires à un millier à la fin de l'année. Mais jeudi à Bamako, l'entourage
de François Hollande a laissé entendre que Paris allait laisser sur place le
nombre d'hommes nécessaire pour la sécurisation des élections législatives
prévues en novembre.

"Doit-on rester pour assurer la sécurisation des élections (législatives)?
C'est oui. Notre travail ne sera en grande partie terminé que lorsque toutes
les élections seront terminées, et ces élections législatives doivent être
aussi transparentes que la présidentielle", organisée sur deux tours, en
juillet et août, sans incident majeur, a-t-on dit dans l'entourage du
président français.
sd-swi-cs/mrb/sba

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