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Un désert politique : Le PDES a décliné mais n’est pas mort
Publié le mercredi 29 septembre 2021  |  L’Informateur
Cérémonie
© aBamako.com par MS
Cérémonie d`inauguration de forage à ATTBOUGOU 700 logements
Bamako, le 7 Aout 2021 l`imam Dicko a présidé la cérémonie d`inauguration d`un forge à ATTBOUGOU 700 logements
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Le parti est moribond, déserté par ses militants après la chute du président ATT, bousculé, essoré par les échecs.
Désigné au terme d’un congrès ordinaire, le nouveau président, Moulaye Omar Haïdara, âgé de 41 ans, veut jouer la carte du rassemblement.





Ces assises de deux jours –samedi et dimanche – ont doté le Parti pour le développement économique et social d’un nouveau bureau politique dirigé par un opérateur économique. Il est secondé dans cette mission noble et passionnante par un vice-président, Modibo Babo, et le poste de secrétaire général est confié à Bakary Dena.

Moulaye Omar Haïdara ne veut point apparaître sous les traits de président d’un clan politique contre un autre, des jeunes contre la vieille garde, mais un président au service du rassemblement, « principal qualité » de son mentor, le regretté Amadou Toumani Touré, affectueusement appelé par ses initiales ATT.

Le jeune président aura fort à faire. Il lui faudra mettre le parti en ordre de bataille dans la perspective de futures échéances électorales qui pourraient être renvoyées aux calendes grecques. « Que ce soit reporté d’un mois, de deux mois ou de trois mois, là n’est pas le problème. Le problème, c’est de se mettre au travail pour organiser ces élections et se dire qu’il faut qu’elles se tiennent. Sans l’inclusivité, rien ne marchera. Il faut que le Mali redevienne aujourd’hui un pays démocratique. Il faut aujourd’hui que nous soyons dans le concert des autres pays, parce qu’on ne peut pas s’isoler, c’est impossible » a-t-il lâché.

Le PDES est moribond, déserté par ses militants après la chute du président ATT, bousculé, essoré par les échecs. En somme, c’est un désert politique sur lequel il ne pleut pas de militants maintenant. Le PDES a décliné mais n’est pas mort. Son nouveau président sera-t-il capable d’y injecter quelques idées nouvelles qui pourraient attirer comme des mouches de nouveaux adhérents et ramener les anciens barons qui se sont servis du parti comme un kleenex jetable après usage ? Le temps est meilleur juge.
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