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Mali: la coalition «pour une transition réussie» vent debout contre les propositions du Premier ministre
Publié le jeudi 30 septembre 2021  |  RFI
Conférence
© aBamako.com par MS
Conférence de presse du cadre d`échange des partis et regroupements politiques
Bamako, le 29 septembre 2021. Le cadre d`échange des partis et regroupements politiques a tenu une conférence de presse au mémorial Modibo Kéita pour se prononcer sur la conduite de la Transition et la mise en place de l`organe unique de gestion des élections
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Mercredi 29 septembre, le « Cadre d’échange de partis et de regroupements de partis politiques pour une transition réussie au Mali » a tenu une conférence de presse à Bamako. Vent debout, ce regroupement composé de plusieurs dizaines de partis et d’associations politiques maliens dont les plus importants du pays demande le maintien de la date des élections à fin février 2022 comme prévu. Ils rejettent également le principe d’organisation des Assises nationales annoncées par le Premier ministre, avant de saluer l’effort de la communauté internationale aux côtés du Mali dans la lutte contre le terrorisme.


Le Premier ministre malien Choguel Maïga qui a récemment laissé entendre qu’il pourrait y avoir un report de la date des élections présidentielle et législatives, n’a pas du tout convaincu les partis et associations regroupés au sein du collectif pour la réussite de la transition qui demande le maintien de la date de fin février 2022.

« Nous pensons que pour régler les problèmes du Mali, il faut des autorités légitimes, nous déclare Zoumana Dji Doumbia, du Rassemblement pour le Mali, parti membre de la coalition. Et ces autorités légitimes ne pourront être là qu’à travers des élections crédibles, transparentes et apaisées. Mais nous comprenons aussi qu’aller à des élections n’arrange pas notre Premier ministre aujourd’hui ».

Concernant la création d’un organe unique de gestion des élections, le collectif y est également opposé. Et il annonce qu’il boycottera les Assises nationales annoncées. « Nous avons dit que ces assises, non seulement elles sont coûteuses – ça fait quand même dix milliards cinq cents – mais elles ne semblent pas également opportunes », nous assure Drissa Sangaré, du parti Asma.

Et pour se démarquer en grande partie du dernier discours du Premier ministre Choguel Maïga aux Nations unies, (accusant la France d’avoir abandonné le Mali en décidant de retirer la force Barkhane NDLR) les membres du regroupement de parti politiques pour une transition réussie au Mali, insistent sur le rôle important joué ici par les forces militaires étrangères dans la lutte contre le terrorisme.

Source : RFI
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