Malgré des engagements pris par la ministre en charge des Transports et des Infrastructures routières et son homologue, le ministre sénégalais en tutelle des Transports, la situation reste un calvaire. Alors que le ministre Sissoko évoquait l’ouverture d’un parking et d’autres mesures pour soulager les populations, le prix du carburant ne cesse de grimper jour après jour.
Ces engagements des autorités seront-ils respectés afin de soulager la population sur ce corridor ? Une question que nous avons posée depuis un certain temps. Mais, notre questionnement revient en cause. En effet, on peut lire sur la page Facebook du ministre lundi dernier, un extrait de son intervention: « En présence du Directeur National des Transports Terrestres, Maritimes et Fluviaux, des présidents des faitières du secteur des transports et du commerce, les représentants de la CMDT et des partenaires sociaux, à l’issue des débats, la rencontre a décidé de la création d’un comité technique qui va se pencher sur l’identification et la réalisation des parkings sur les différents corridors d’approvisionnement du pays, avec un accent particulier sur l’aménagement très bientôt d’un parking dans la zone aéroportuaire pour désengorger la ville de Bamako. Les faitières se sont engagées en appuyant le département pour le financement de la réalisation de ces parkings et aires de repos pour les camions gros porteurs maliens ». Par ailleurs, une frange de la population déplore l’augmentation des prix du carburant à leur insu depuis des jours. Certains jugent la situation sous d’autres angles, c’est-à-dire l’insuffisance du carburant dans des stations. Pour des pompistes et revendeurs, c’est dû aux problèmes du ravitaillement dans des pays frontaliers. Aussi, compte tenu des démarches réalisées dans l’espace UEMOA et de la CEDEAO, le constat en est que les difficultés se présentent davantage, opposant de ce fait les Maliens à bénéficier des faveurs qui en découlent. Ainsi, au Mali le climat semble préoccupant, voire déplorable, face aux besoins des populations. Étant donné que le respect les dispositions réglementaires édictées par les instances communautaires (UEMOA et CEDEAO) dans le secteur des transports routiers ont été évoquées lors de la rencontre de la ministre malienne de tutelle des Transports et des Infrastructures et son homologue du Sénégal qui, faut-il rappeler, sont entre autres : Consolider les acquis entre le Mali et le Sénégal, notamment le protocole d’accord relatif aux transports et au transit routiers entre les deux gouvernements. Recommander la construction et la mise en service des aires de repos et des stationnements sur le corridor. Améliorer la fluidité du trafic, en veillant au respect des normes de sécurité routière et du dispositif communautaire en matière de limitation de postes de contrôle, afin de lutter contre les tracasseries. Redynamiser les comités nationaux de facilitation et d’assistance sur le corridor.