Mali – Banque mondiale: 25 milliards pour l’action tridimensionnelle du gouvernement #aBamako

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Mali – Banque mondiale: 25 milliards pour l’action tridimensionnelle du gouvernement

Publié le vendredi 20 septembre 2013 | L’Essor

© aBamako.com par A S
Coopération internationale: Le président IBK a reçu le représentant de la Banque Mondiale
Bamako, le chef de l`Etat a reçu en audience le représentant de la Banque Mondiale avec qui le ministère des finances signera plus tard une convention

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A l’issue de son audience auprès du président de la République, le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Makhtar Diop, avait annoncé que l’institution financière internationale mettrait à la disposition de notre pays un appui budgétaire de 50 millions de dollars, soit environ 25 milliards de Fcfa (voir article ci-contre). Cette annonce a été matérialisée le même jour par la signature d’une convention de financement.

Le document a été paraphé au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la salle de réunion du ministère de l’Economie et des Finances. La convention a été signée par la titulaire de ce département, Mme Bouaré Fily Sissoko et le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique au Mali, Makhtar Diop. C’était en présence du représentant résident au Mali de la Banque mondiale, Ousmane Diagana et des représentants des partenaires techniques et financiers.

Les 25 milliards de Fcfa proviennent des ressources de l’Association internationale de développement (IDA) et sont destinés à soutenir les efforts du nouveau gouvernement dans l’amélioration de la transparence et la responsabilisation des instances de gestion des ressources financières. Ils financeront aussi l’exécution de certains programmes de développement en vue d’un redressement économique rapide du pays. Le vice-président de la Banque a précisé que l’approbation de ce crédit de soutien au redressement et à la réforme économique vise à soutenir l’approche tridimensionnelle du gouvernement pour se rétablir de la crise sécuritaire, socioéconomique et politique de l’année dernière à travers la responsabilisation des dirigeants des services financiers, la réduction de la pauvreté et le redressement économique du pays.

« Ce financement que nous accordons aujourd’hui apportera un appui certain au gouvernement dans les efforts de redressement de ses institutions après la crise. Ce qui stimulera le développement économique et contribuera à assurer la sécurité alimentaire, ainsi qu’un revenu minimum aux populations démunies du Mali. Car la crise a eu un impact social significatif, dans la mesure où la dispense de services de base et l’aide humanitaire ont considérablement diminué», a poursuivi le responsable de la Banque mondiale, en indiquant que ces fonds viendront également soutenir des programmes entrant dans le cadre du Plan d’appui aux priorités d’urgence 2013-2014, sous forme de mesures politiques visant à renforcer le contrôle du budget et de la transparence, à protéger les dépenses en faveur des pauvres et à restaurer la viabilité financière et les capacités d’investissement dans les secteurs de l’électricité et de l’irrigation.

Le ministre de l’Economie et des Finances a évoqué les actions déjà menées par la Banque mondiale pour soutenir la relance économique et sociale du pays. Mme Bouaré Fily Sissoko a ainsi remercié l’institution financière mondiale pour son accompagnement constant en vue de la relance du pays sur tous les plans. Elle a rendu un hommage appuyé à Makhtar Diop ainsi qu’au représentant résident de la Banque, Ousmane Diagana pour leurs efforts multiples et inlassables dans l’accompagnement du pays.

Il faut rappeler que ce nouvel appui budgétaire intervient 5 mois après l’octroi à notre pays d’une précédente importante enveloppe financière de 66 milliards de Fcfa. Celle-ci était destinée à financer trois projets essentiels pour une sortie de la crise multidimensionnelle : le projet d’urgence pour « l’Education pour tous », le Programme de compétitivité et de diversification agricoles (PCDA) ainsi que le projet d’urgence sur les filets sociaux.

D. DJIRE

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