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Banco, ma commune, une honte
Publié le lundi 4 octobre 2021  |  Le challenger
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Quelle mouche a piqué ma commune ? Banco, ma commune, me fait honte. La décentralisation qui devrait être un atout n’est-elle pas devenue un malheur pour l’ensemble de la population de la commune rurale de Banco ? C’est ce constat amer que je fais au regard du passé de ce chef-lieu d’arrondissement. L’éducation, base fondamentale du développement est foulée au pied. J’accuse les maires qui se sont succédé dont, Adama Fomba et Bafing Coulibaly.
J’ai honte de ma commune, quand je vois que ces maires ont abandonné l’école, l’adduction d’eau, l’eau qui est source de vie. J’ai honte de ma commune, quand je vois que la population du chef-lieu de commune, Banco, souffre pour avoir de l’eau potable. J’ai honte de ma commune quand je vois que l’école, le second cycle qui ne fonctionne que sous la houlette d’un seul professeur de la septième à la neuvième année. J’ai honte de ma commune quand je vois cette belle installation d’adduction d’eau abandonnée depuis plus de cinq ans, prétendument faute de moyen.

Pendant les années 1980 et bien avant, la cité des maîtres était remplie de professeurs pour les premier et second cycles.

Un processus de rétrogradation a frappé de plein fouet ma commune par la faute de ses fils incapables qui ont eu la chance de se hisser au somment de la mairie. J’accuse tous ceux qui ont eu la chance de diriger les premiers pas de cette jeune commune.

J’ai honte de ma commune quand je vois l’engagement de la population avec leur contribution de plus de 95% de recouvrement d’impôt et que les décideurs ne misent pas sur des projets innovants, capables de soulager la population. Cette commune a besoin de soutien pour réveiller ses établissements scolaires, donner de l’eau potable à sa population. En un mot, elle a juste besoin des projets de développement. Zone de production agricole par excellence, elle ne saurait rester éternellement sans soutien.

D. Togola
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