Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Zenith Bale N° 1535 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Fossoyeurs du mouvement démocratique : Arrêtez de massacrer les martyrs et reconnaissez l’écart de langage d’Ibk
Publié le vendredi 20 septembre 2013  |  Le Zenith Bale


© aBamako.com par A.S
Cérémonie d`investiture de Ibrahim Boubacar Keita
Bamako, le 04 Septembre 2013 au Centre International de Conference de Bamako (CICB). Le Président Elu de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita dit IBK a prêté serment devant la cour suprême.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Tout pour le pouvoir et la quête effrénée de l’argent ne sont pas l’apanage du mouvement démocratique. Non, Feu Mamadou Lamine Traoré, Feu Abdramane Baba Touré, Feu Demba Diallo, Feu Mamadou El Béchir Gologo … n’étaient pas ainsi, Ali Nouhon Diallo, Hamidou Diabaté, Oumar Mariko, Mme Sy Kadiatou Sow … ne sont pas de la sorte. Et surtout ne confondez pas le règne Adéma, dont Ibk fut et reste une des chevilles ouvrières, avec la gestion espérée par le mouvement démocratique constitué par les associations Adéma, CNID, AEEM, AJDP, ADIDE, JLD mises à l’écart de la gestion du pouvoir, combattues en particulier par le couple Alpha / lbk et leurs ninjas. Me Mountaga Tall du CNID, Oumar Mariko de l’AEEM, Moussa Kéita de l’AJDP … peuvent largement en témoigner.
Personne ne viendra modifier l’histoire récente du Mali. Même pas Ibk en sa qualité de Président élu. Il est une chose de remercier Moussa Traoré pour sa présence à l’investiture, il est une autre de le qualifier de Républicain. Ceux qui ont pris en mal cette déclaration ont leur raison et il faut le leur concéder, c’est aussi cela la démocratie. On peut même soutenir Ibk dans ses prétentions, c’est encore ça la démocratie. Mais de là à poursuivre le combat contre le mouvement démocratie et lui mettre sur le dos la gestion chaotique de l’Adéma, c’est absurde.


Nul n’ignore que le maître du jeu à l’Adéma PASJ était Alpha Oumar Konaré, ancien ministre de Alpha, et qui a invité les Udpmistes à l’accompagner dans la gestion du pouvoir et pour barre la router au reste du mouvement démocratique qu’il craignait pour la conquête du pouvoir, en particulier Me Mountaga Tall adulé par la jeunesse et entouré à l’époque par la crème du mouvement démocratique dont la plupart a regagné plus tard le Parena et Sadi…


Nous mettons les 20 ans de gestion démocratique au compte de l’Adéma PASJ, différent de l’Adéma Association (Alliance entre le PMT, le PMRD et l’USRDA). L’Adéma PASJ est l’alliance entre les Alphaistes (les rescapés de l’Udpm, le PMT et le PMRD qui a fini par quitter le navire pour créer le Miria). Il faut noter toutefois que des Udpmistes ont boudé l’Adéma PASJ pour se regrouper à l’Udd avant la guerre idéologique qui a vu Choguel Maïga prendre ses distances pour créer le MPR (Moussa Peut Revenir). Et Moussa est revenu, Ibk en a fait l’annonce solennelle.


Voilà pour la petite histoire. Les Maliens doivent retenir que jamais le mouvement démocratique n’a géré le Mali. Il n’y a jamais eu l’effectivité de la gestion voulue par les martyres du 26 mars 1991. Et c’est avec la nomination de Ibk comme Premier ministre que le combat contre le mouvement démocratique a pris corps. Il y a eu la continuité de la gestion catastrophique débutée par Moussa Traoré et poursuivie par ses élèves Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré dont le successeur est cet autre grand élève de Alpha, qui qualifie Moussa de grand républicain, en l’occurrence Ibk. Nous mettons entre parenthèses Sanogo et Dioncounda qui sont de la même espèce. Les Maliens n’ont pas voulu le changement qu’ils réclamaient pourtant. Ils n’ont pas choisi (parmi la vingtaine d’hommes neufs et le célèbre Soumana Sako) la rupture en votant massivement Ibk et Soumaïla Cissé, tous deux de l’Adéma. Il faut l’assumer. Il n’y a pas de système en dehors des hommes. Alors les mêmes hommes reviennent avec le même système qu’ils estiment être la préférence du peuple, sauf à se battre pour le changement de mentalités et de comportements. C’est le seul défi qui prévaut aujourd’hui d’être relevé.
Mamadou DABO

 Commentaires