C’est à travers une conférence de presse tenue, le mardi 5 octobre 2021, à la Maison de la presse (Bamako) que l'Alliance Citoyenne pour la République et la Démocratie (A.C.R.D) a lancé officiellement ses activités. Au cours de cette conférence de presse, le président de l’ACRD, Oumar Ibrahim Touré, a mis l’accent sur la tension qui existe actuellement entre le Mali et la France suite à la déclaration du Premier ministre malien, Dr. Choguel K. Maïga, à la tribune des Nation Unies. « Que les autorités françaises comprennent que le Mali est un pays souverain et qu’en tant que pays souverain, le Mali a droit de choisir ses partenaires, il a également le droit de prendre toutes les dispositions pour sa sécurité… », a précisé Oumar I. Touré. L’Alliance, par la voix de son président, Oumar I. Touré, a décidé de répondre à l'appel du Gouvernement de la Transition pour apporter sa contribution aux chantiers majeurs dont les Assises Nationales de la Refondation, la Mise en place de l'Organe Unique de Gestion des Elections, entre autres, pour des élections crédibles, dans un climat plus stable.
Cette conférence de presse était animée par le président de l'Alliance Citoyenne pour la République et la Démocratie (A.C.R.D), Oumar Ibrahim Touré, non moins président de l’APR (Alliance pour la République), en présence des autres membres de l’Alliance comme Maouloud Ben Kattra, président du Parti malien pour la démocratie sociale (PMDS) et bien d’autres. « Conscients de la gravité de la crise que vit notre pays depuis 2012 et de la ferme détermination de la Transition à œuvrer pour le renouveau du Mali, des Partis politiques, Associations, Mouvements et Organisations diverses de la scène politique et de la société civile du Mali ont, après de riches concertations, décidé de mettre en place une Plateforme dénommée Alliance Citoyenne pour la République et la Démocratie », c’est ce qui ressort de la déclaration de l’Alliance lue par son président, Oumar Ibrahim Touré. Ce dernier précise que l'ACRD entend consolider la Citoyenneté, la République et la Démocratie, trois piliers logiquement liés, indispensables au Renouveau du Mali. Selon Oumar Ibrahim Touré, la Citoyenneté comme engagement de tous les Maliens, de l'intérieur et de l'extérieur, est indispensable. Quant à la République, dit-il, elle est le creuset des retrouvailles citoyennes autour de l'intérêt général. Il a fait savoir que la Démocratie garantit cet engagement à travers la défense et la préservation des Droits et Devoirs dans un cadre pluriel d'expressions et de libertés individuelles et collectives. « En effet, la gravité de la crise, la situation préoccupante du pays et la complexité des enjeux militent pour une union des Forces Vives de la Nation.
C'est dans l'Unité et l'Inclusivité que les Maliens, premiers acteurs concernés, peuvent relever ce défi majeur de la Stabilité, les efforts de nos partenaires internationaux et de la CEDEAO ne venant qu'en appui. C'est donc l'occasion historique de se retrouver pour la réalisation de cet objectif majeur qu'est le Renouveau du Mali. C'est dans cet esprit patriotique que l'A.C.R.D. a décidé de répondre à l'appel du Gouvernement de la Transition pour apporter sa contribution aux chantiers majeurs dont les Assises Nationales de la Refondation, la Mise en place de l'Organe Unique de Gestion des Elections, entre autres, pour des élections crédibles, dans un climat plus stable », a souligné Oumar Ibrahim Touré. L’ACRD étant attachée aux valeurs de la Citoyenneté active, de la République et de la Démocratie, le conférencier précisera qu’elle reste ouverte à toutes les Forces vives de la Nation partageant ses Objectifs dont le Principal demeure la Contribution à la Réussite de la Transition, la Stabilité et le Renouveau du Mali. Répondant aux questions des journalistes, le président de l’ACRD, Oumar Ibrahim Touré, a mis l’accent sur la tension qui existe actuellement entre le Mali et la France suite à la déclaration du Premier ministre malien, Dr. Choguel K. Maïga, à la tribune des Nations Unies. « Nous devons tirer les enseignements comme les autorités françaises doivent tirer également les enseignements de ce qui s’est passé, que les autorités françaises comprennent que le Mali est un pays souverain et qu’en tant que pays souverain, le Mali a droit de choisir ses partenaires, il a également le droit de prendre toutes les dispositions pour sa sécurité parce que la sécurité du Mali, c’est d’abord les Maliens, les autres ne viennent qu’en appoint », a-t-il dit. Il a souhaité le dialogue entre le Mali et la France pour aplanir les difficultés. Par ailleurs, l’ACRD ne voit pas d’inconvénient de prolonger le délai de la transition. « Il faut prendre le temps pour faire les reformes. Si les Maliens se mettent d’accord, la communauté internationale n’a pas d’autres choix que de nous accompagner», a dit le président de l’ACRD. A l’en croire, l’ACRD est composé de 5 partis politiques, 10 mouvements politiques, 225 Associations et organisations, un syndicat et une plateforme partenaire, en l’occurrence FUSI-Mali.
Aguibou Sogodogo