Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Indépendant N° 3345 du 20/9/2013

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Alpha, ATT, Dioncounda : les grands absents
Publié le vendredi 20 septembre 2013  |  L’Indépendant




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Alpha Oumar Konaré, premier président démocratiquement élu (1992-2002) son successeur Amadou Toumani Touré (2002-2012) et Dioncounda Traoré, président de la transition instaurée après le coup d’Etat militaire du 22 mars 2012 qui a renversé ATT ont été assurément les grands absents de la cérémonie de début de mandat du président Ibrahim Boubacar Kéita.

En réunissant à cette occasion une vingtaine de chefs d’Etat d’Afrique et de la France et autant de personnalités de haut rang représentant des organisations africaines et internationales, le Mali a prouvé l’intérêt qu’il peut susciter de par le monde. Cet intérêt aurait été plus grand si ces anciens présidents qui n’ont pas démérité se trouvaient aux côtés de l’actuel pour partager ce jour magnifique dédié à la démocratie malienne.

Autre absent : le général Ould Abdelaziz de la Mauritanie
Le général président Mohamed Ould Abdelaziz a été un autre absent très remarqué de cette cérémonie. Pays du champ, la Mauritanie n’a pas envoyé de troupes, à l’instar de la CEDEAO, de la France et du Tchad, pour combattre les jihadistes et autres narcotrafiquants qui avaient occupé le nord du Mali.


Concernant le MNLA, Nouakchott était même devenue l’un de ses QG opérationnels comme Alger.
Autant de raisons qui peuvent expliquer la gêne du général Abdelaziz à se trouver au milieu de ses pairs ayant apporté un soutien militaire et ou diplomatique au Mali. Sans lequel cette belle fête de la démocratie n’aurait sûrement pas eu lieu

A quand une cité des hôtes à Bamako ?
La question revient invariablement chaque fois qu’un événement important doit se tenir à Bamako. Où héberger les chefs d’Etat et autres VIP qui doivent y participer ? C’était déjà le cas lors du Sommet Afrique -France tenu il y a quelques années. Lorsque le président Jacques Chirac et la délégation française se sont installés à l’hôtel Salam, on ne savait plus où loger les autres chefs d’Etat, faute de suites présidentielles dignes de ce nom dans les autres établissements hôteliers.

La capitale compte bien une quarantaine d’hôtels mais ils ne sont pas à niveau pour le type d’événement qu’on a vécu hier. Sans compter que la plupart de ces hôtels sont situés dans les quartiers insalubres, où les voies d’accès sont impraticables surtout en période d’hivernage.
Vivement donc que IBK, s’il veut faire de Bamako une capitale des grandes rencontres internationales comme Dakar ou Abidjan, encourage la construction d’hôtels de standing international. Ou, si l’économie malienne ne fournit pas assez d’attrait pour cela, qu’il fasse construire aux frais de la République une Cité des Hôtes. Comme il en existe dans maintes capitales pas mieux loties que Bamako.



Pas d’ambigüité française sur Kidal
» Kidal fait partie du Mali « . Cette phrase, le président Fançois Hollande l’a répétée aussi bien dans l’allocution qu’il a prononcée au stade du 26 Mars que lors de la conférence de presse qu’il a co-animée avec les présidents Idriss Déby Itno et Ibrahim Boubacar Kéita.


Il a rappelé deux promesses tenues par la France quand on la soupçonnait de frayer avec le MNLA : l’assurance que l’armée malienne entrera dans Kidal et la tenue de la présidentielle dans cette région.


Voilà qui devrait rassurer les sceptiques quant à la sincérité de l’engagement de la France aux côtés du Mali.


Rassemblés par Saouti HAIDARA et Clarisse NJIKAM

 Commentaires