Après les promotions d’Amadou Haya Sanogo, Moussa Sinko Coulibaly et Didier Dacko respectivement au grade de général de corps d’armée et de généraux de brigade par la transition, le régime du président Ibrahim Boubacar Kéïta vient d’effectuer ses toutes premières promotions. La nouvelle est tombée à l’issue du dernier Conseil des ministres.
En effet, le Colonel ministre de la sécurité intérieure Sada Samaké passe au grade de général de division à titre exceptionnel à compter du 1er octobre 2013. Cette promotion de Sada Samaké a été rendue possible après sa nomination à la tête du département de la Sécurité. Il est inapproprié suivant la hiérarchie militaire qu’un Colonel ministre commande un département où ses premiers interlocuteurs sont pour la plupart des généraux. Ses deux prédécesseurs au même poste notamment Sadio Gassama et Tiefing Konaté étaient des généraux. Une raison de plus pour le régime d’IBK de coller à la réalité en élevant Sada Samaké au grade de général.
D’autres officiers et pas des moindres ont aussi bénéficié d’une promotion. Il s’agit du colonel-major Salifou Koné, du Colonel Abdoulaye Koumaré et du Colonel Sidy Alassane Touré. Ces trois officiers supérieurs passent au grade de généraux de brigade. S’y ajoutent les colonel-majors El Hadj Ag Gamou et Mohamed Abderahmane Ould Meydou. La promotion de ces deux officiers, l’un touareg et l’autre arabe, était fort attendue pour les rôles déterminants qu’ils ont joués dans la traque des terroristes et trafiquants au nord du Mali.
Rappelons que lors de la chute du nord du Mali, El Hadj Gamou était à la tête du commandement opérationnel à Kidal. Alors que Ould Meydou commandait la troupe de Tombouctou et venait souvent en appui à celle de Gao dirigée par Didier Dacko.
ABDOULAYE DIARRA