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Le Mali doté de 130 milliards FCFA par le Fonds mondial
Publié le mercredi 6 octobre 2021  |  LE Wagadu
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Sous la présidence du ministre de la santé et du développement social, Diéminatou Sangaré, la rencontre de présentation des subventions accordées au Mali, par le Fonds mondial dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a eu lieu au département de la santé le mardi 28 septembre 2021. C’était en présence de la présidente du Comité de coordination du Mali (CCM), Dr. Awa Diarra.
De 2001 à nos jours, le partenariat du Mali avec le Fonds mondial, à travers le Comité de coordination du Mali (CCM-Mali), a permis de mobiliser plus de 500 millions de dollars US soit environ 250 milliards de FCFA.



Pour la période 2021-2024, le montant des subventions octroyées est de 201 264 465 euros pour la lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose, le paludisme, le renforcement du système de santé et la COVID-19, soit un peu plus de 131 828 224 575 FCFA.

Selon Dr. Awa Diarra, présidente du CCM-Mali, de 2021 à 2024, l’augmentation de l’enveloppe financière du Fonds mondial est assez remarquable. Et le cycle 2020/2022 connaît plus de 60% d’augmentation de l’enveloppe habituelle du cycle de financement, sans oublier divers autres investissements contre la COVID-19 et le renforcement du système de santé, a-t-elle précisé.

Pour jouer son rôle de mobilisation et de suivi des différentes subventions, elle a soutenu que le CCM a besoin de s’améliorer de façon continue pour aider le Mali à mieux cibler les subventions sur les priorités nationales.

Pour ce faire, il est aussi nécessaire de mettre en place un dispositif pour rassurer le Fonds mondial et au-delà de celui-ci, tous les partenaires. Dans le partenariat avec le Fonds mondial, elle a affirmé que le Mali s’est engagé à cofinancer les subventions à hauteur de 15%.

Quant à Diéminatou Sangaré, ministre de la santé et du développement social, elle a donné l’assurance d’une gestion rigoureuse des subventions par son département et les structures directement responsables de la gestion pratique et financière des subventions.

« Le chemin vers la couverture sanitaire universelle est certes long, mais tous les parcours commencent nécessairement par un premier pas à l’exemple des présentes subventions, un premier pas, dis-je, qui reste parfois le plus décisif. Nous y arriverons progressivement et ensemble, pour faire de la santé un droit humain, un accélérateur de la stabilité et de la sécurité pour notre pays qui en a grand besoin. C’est l’un des moyens de booster le capital humain », a conclu madame le ministre.

Mantan Koné
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