Le réfugié Souleymane Barry, originaire du village de Mambah, situé à 7 km de la commune rurale de Diafarabé, cercle de Teninkou, région de Mopti confie être à la recherche d’un statut protecteur, sa famille persécutée, certains membres tués…
Avec l’éventualité de l’arrivée de renforts militaires ou paramilitaires russes (Wagner) dans des zones du centre ou du Nord du Mali, certains citoyens de ces zones paniquent ou fuient certaines contrées. Tel est le cas de Souleymane Barry, qui explique avoir fui, des membres de sa famille enlevés, tués, pour vivre désormais dans la clandestinité, après un séjour à Gao, dans le Nord.
« Nous avons manifesté notre joie à l’idée que des forces paramilitaires russes vont venir nous sécuriser, une information reçue ainsi d’un parent à Bamako… Cela nous a valu des persécutions et des menaces émanant de groupes jihadistes et extrémistes violents. Ma famille et moi avons fui nuitamment le village », confie Souleymane Barry, dans la quarantaine. Il est dans un état visiblement effrayé, presque traumatisé et dit avoir échappé à la mort. « J’ai fui et traversé la forêt, le fleuve avant de traverser la frontière du Mali vers la Mauritanie, pour se retrouver plus tard en Algérie, où j’ai beaucoup souffert de faim et de soif, de froid, dans le dénuement total… »
Et son cousin, enseignant d’alerter qu’une bonne volonté a aidé Souleymane Barry à atteindre, récemment Rennes (France) où il tire le diable par la queue et cherche à obtenir un statut d’exilé. Puisqu’il aurait des accointances avec certains élus locaux de la zone de Teninkou. La France pourra-t-il aider ce réfugié et sa famille pour raison humanitaire ? C’est le plaidoyer actuel, en véritable SOS, de ses parents et amis, qui ont tous abandonné le village et appellent à l’aide des bonnes volontés.