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Choguel Maïga, un boutefeu au Sahel
Publié le vendredi 8 octobre 2021  |  Le Figaro
Séance
© aBamako.com par DR
Séance de travail entre le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et le Premier ministre Choguel Kokalla Maiga, au Palais de Koulouba
Bamako, le 28 septembre 2021. Le président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a eu une séance de travail avec le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga de retour de l`Assemblée générale des Nations Unies, à New York.
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En jouant sur les sentiments hostiles à la France, le premier ministre malien a ouvert une crise grave entre Paris et Bamako, qui pèse sur l’avenir de l’opération Barkhane.

Le 25 septembre dernier, à New York, depuis la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le premier ministre malien s’est lancé dans une stupéfiante diatribe. Vêtu d’un élégant boubou blanc et gris et coiffé d’un tarbouche blanc, Choguel Maïga a accusé la France «d’abandon en plein vol» parce que Paris était en train de réduire sa présence au Mali et de fermer ses bases du nord du pays, à Kidal, Tessalit et Tombouctou.

À LIRE AUSSIEmmanuel Macron qualifie de «honte» les propos du premier ministre malien sur un «abandon» par la France

Sans délai, les propos du chef du gouvernement malien ont provoqué une riposte française, d’abord par Florence Parly, ministre des Armées, puis par Jean-Yves Le Drian, celui des Affaires étrangères, conclue par une rafale d’Emmanuel Macron qualifiant de «honteux» les propos de Choguel Maïga. Pour faire bonne mesure, le président français a souligné que la légitimité de ce dernier était «démocratiquement nulle», le traitant «d’enfant de deux coups d’État».

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