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Côte d’Ivoire- Korhogo Coopération transfrontalière : UEMOA/ MISAHEL, séminaire de concertations sur la paix, la Sécurité et le développement dans les zones frontalières
Publié le mardi 12 octobre 2021  |  aBamako.com
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© Autre presse par DR
Zones frontalières de l`espace UEMOA : Le rôle des collectivités territoriales au centre des Concertations à Korhogo (Côte d`Ivoire)
Le Ministre ivoirien de l`Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, représentant le Premier Ministre Patrick Achi, a ouvert une rencontre de Concertations sur la paix, la sécurité et le développement dans les zones frontalières de l`espace UEMOA, ce lundi 11 octobre 2021 l`hôtel Iris Mont Korhogo.
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Un séminaire aux concertations sur la paix, la sécurité et le développement dans les zones frontalières dans l’espace des pays membres de l’union économique ouest africaine (UEMOA) co organisé par l’UEMOA et la Mission de l’union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) a lieu à Korhogo au Nord de la Côte d’Ivoire du 11 au 13 octobre 2021. .La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, le Général de corps d’armée Vagondo Diomandé représentant le Premier Ministre chef de Gouvernement Patrick Achi, du Haut Représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, Maman SIDIKOU, du Commissaire UEMOA Paul KOFFI KOFFI du département du développement de l’Entreprises , des Mines , de l’Energies et de l’Economie Numérique représentant M Abdoulaye Diop président de la Commission de l’UEMOA, Mme Aminata Sy Directeur de l’Aménagement et du territoire en charge du Département du Territoire Communautaire et des Transports (DATC) UEMOA. La présence Bamba Siama de la faîtières Sikasso-Korhogo-Bobo dioulasso (SKBo), du Préfet Hors Grade Djakalidia Konaté, secrétaire exécutif de la commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (C.N.F.CI) et un parterre d’experts experts, d’élus locaux, chefs coutumiers et religieux des pays de l’espace UEMOA que sont le Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée- Bissau, Mali, Niger, Sénégal et le Togo.

Au nom du nom du Premier Ministre ivoirien Patrick Achi le général Vagondo a dégagé trois réflexions « il est indiscutable que les collectivités territoriales actuels à travers les regroupements territoriaux de coopération transfrontalières , ont permis jusqu’à présent un développement socio-économique réel et satisfaisant dans les zones frontalières ».Et de préciser « toute fois au regard des enjeux sécuritaires qui peuvent remettre en cause , a terme , les importants acquis , il est primordial de mettre les structures en charge des frontières au cœur de la coordination de toutes les actions à nos frontières.

Le deuxième niveau de mes réflexions est relatif à la densification de la coopération transfrontalière uniquement dans la sphère institutionnelle ou elle est actuellement confinée, pour envahir tous les domaines de la vie sociale, économique, sécuritaire et culturelle dans nos zones frontalières et transfrontalières. Ainsi la coopération transfrontalière deviendrait le véritable moteur d’intégration de nos pays et de notre sous-région ; Je me réjouis pleinement que les présentes concertations prennent en compte cette dimension en impliquant les acteurs non étatique locaux et les mécanismes traditionnels de gestion des ressources naturelles et des conflits .Le troisième et dernier de mes réflexions a trait au caractère transnational de l’approche de solution des problèmes dans les espaces transfrontaliers. Le passage à une gouvernance intégrée des frontières demeure la seule alternative d’une prise en charge holistique des problématiques liées à la sécurité, à la paix et au développement des territoires frontaliers. L’avenir de nos Etats, à travers la cohérence territoriale et le renforcement de l’intégration régionale , en dépend » a conclu le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité.

Abdoulaye Diop, président de la Commission de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) à travers une visioconférence depuis la capitale burkinabè Ouagadougou ou se trouve le siège de institution panafricaine a livré un discours « nous le savons tous, l’exploitation des ressources naturelles est souvent source de tensions, de conflits latents ou ouverts, qui mettent à rude épreuve le vivre ensemble au sein des communautés locales. Comment prévenir ces tensions, les apaiser, gérer au mieux les conflits qui éclatent et créer les conditions pour leur non résurgence ?.Tels sont les principaux défis de la gouvernance qui a l’analyse révèlent l’importance de la responsabilité des gouvernants politiques ou administratifs, des chefs coutumiers et des leaders religieux » a précisé le Président de la Commission de l’UEMOA. Puis de souligner « au niveau central, il s’agit notamment de concevoir des politiques pertinentes et de mettre en place des cadres juridiques et institutionnels adéquats et fonctionnels
A l’échelon local Diop a en effet indiqué « il doit prendre avantage de la proximité avec les populations pour adapter ses actions aux réalités du terrain, en tirant le meilleur parti possible des us et coutumes, ainsi que des modes traditionnels de gestion de ressources naturelles , de prévention et de règlement des conflits liés à leur exploitation. Il est impératif que les acteurs conjuguent leurs efforts, en bonne intelligence, notamment lorsque s’installent la méfiance, même parfois la défiance. C’est au regards de tous ces enjeux et défis , des menaces dont ils sont ou peuvent être porteurs sur la paix sociale et sur l’intégration dans notre espace communautaire, que la Commission de l’UEMOA et la Mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel ont voulu , notamment avec vous , chers participants, mieux valoriser les mécanismes traditionnels pertinents de gestion des conflits ».

Avant d'inviter les séminaristes à des discussions et à un partage d’expérience« Nous vous convions à des discussions et à un partage d’expérience autour de problématiques parmi lesquelles, la gestion intégrée des frontières et la sécurité frontalière, la gestion de l’environnement des forêts et des ressources en eau dans un contexte de changement climatique, l’orpaillage et l’exploitation minière dans les zones vulnérables, la transhumance, la promotion des valeurs traditionnelles pour plus de cohésion sociale…».
Le président de la Commission de l’UEMOA a terminé par une pensée pieuse pour les victimes des attaques terroristes « je ne saurais clore mon propos sans avoir une pensée pieuse pour les victimes des attaques criminelles et terroristes qui frappent nos pays., et m’incliner devant la mémoire de celles qui y ont laissé leur vie. Je renouvelle notre solidarité et notre soutien indéfectible aux Etats membre dont je salue la résilience »

Mme Aminata Sy Directeur de l’Aménagement et du territoire a ouvert le panel des présentations par la session 1 relative à la communication introductive : gestion intégrée des frontières et sécurité frontalière : les schémas d’aménagement transfrontalières intégrées (SATI), une solution pour la gouvernance intégrée des ressources naturelles.Mécanismes de coopérations existants et besoins ; identification des thèmes et secteurs prioritaires , bonnes pratiques en matières de coordination et de coopération, éducation et promotion des valeurs sectorielles. Une minute de silence a été observée à la mémoire de feu le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly fils de Korhogo.

Aly OUATTARA
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