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L`Algérie maintient des contacts permanents avec tous les mouvements en conflit
Publié le mardi 26 juin 2012   |  Autre presse




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Tout porte à croire que l'organisation armée Ansar Eddine qui prétend instaurer un Etat islamique au Mali pour appliquer la charia, ne souhaite pas une intervention militaire sur le sol malien.

Une délégation de cette organisation est présente à Alger pour discuter des solutions probables pouvant éviter une complication de la situation dans ce pays.

Une démarche que l'Algérie revendique depuis le début de la crise, d'ailleurs, dans ce même contexte, le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé ses doutes sur la nécessité d'une intervention militaire à laquelle appelle la Cédéao.

Le séjour des membres d'Ansar Eddine concourt avec une conférence de presse donnée conjointement par Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines et Alistair Burt, ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, dans laquelle les deux conférenciers ont été d'accord sur le fait que le recours à la force sera l'ultime solution. Comme rapporté dans notre édition d'hier, l'hôte d'Alger avait souligné que «l'intervention militaire au Mali sera envisagée en dernier recours».

De son côté, Abdelkader Messahel, tout en annonçant que l'Algérie est en pleine consultation avec ses partenaires américains, britanniques et français et avec toutes les parties concernées sur la question du Mali pour une solution politique et pacifique, soutient que «le représentant de la Cédéao et plusieurs ministres africains seront en déplacement à Alger les prochains jours». Pour le même conférencier, la stratégie de l'Algérie vis-à-vis de la crise malienne est fondée sur la non-ingérence dans les affaires internes du Mali d'où la préservation de sa souveraineté et l'intégralité de son territoire, l'appui du gouvernement actuel, le retour à la Constitution.

Le ministre insistera sur le fait que l'Algérie sait faire la différence entre des revendications sociales et légitimes et la lutte antiterroriste pour laquelle une coopération s'est établie entre les pays du Sahel, à savoir la Mauritanie, le Niger, le Mali et l'Algérie. Que va-t-il ressortir de la rencontre prévue prochainement à Alger?

Des sources très bien informées ont confié que l'Algérie va confirmer sa position en insistant avant tout sur les moyens et les mécanismes à dégager pour aider le gouvernement malien et déterminer une stratégie pour entamer des négociations entre les parties adverses sachant que sur ce point l'Algérie maintient des contacts permanents avec tous les mouvements en conflit.

Les mêmes sources confient qu'aucun de ces mouvements ne souhaite une intervention militaire et c'est déjà un pas en avant, et logiquement ça renseigne sur leur prédisposition à s'engager dans un processus de négociations.

Une intervention militaire au Mali en pleine crise ne peut être qu'à l'avantage des réseaux terroristes et des organisations criminelles qui s'adonnent à tous genres de trafic, notamment le trafic d'armes, de drogue et l'immigration clandestine, précisent nos sources, soulignant que les partenaires de l'Algérie sont tout à fait conscients de cette situation.
C'est ce qui explique finalement la réticence du Conseil de sécurité de l'ONU quant à une intervention militaire dans la région.

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