Le président Idriss Deby ITNO, l’un des Chefs d’Etat, qui a eu l’honneur de tenir un discours, a indiqué des pistes de sortie de crise à son homologue du Mali, IBK.
Après les interventions de François HOLLANDE et d’Alassane Dramane OUATTARA, le président du Tchad, dans son discours d’environ une dizaine de minutes, sous l’acclamation du public sorti nombreux, a indiqué des mesures que son pays a expérimentées lorsqu’il a amorcé la fin de sa crise.
Selon le président Tchadien, cette cérémonie est la réunion du monde pour célébrer le retour à l’ordre constitutionnel normal du Mali.
Il y a quelques mois, le pays était engagé dans le processus de sortie d’une crise politique et institutionnelle après le coup d’Etat du 22 mars 2012.
Pour le cérémonial d’hier, la présence de toutes ces personnalités est une marque d’espoir et d’accompagnement pour le pays où les défis à relever sont nombreux.
Cette mobilisation, selon Deby, parlant de la présence des Chefs d’Etat et gouvernements, est un atout pour le mandat d’IBK, mais aussi une exigence forte de gouvernance, de travail, d’unité, de réconciliation et de justice.
« Le chantier est vaste et complexe. Le nouveau président IBK n’a pas droit à l’erreur pour le réaliser. D’où la nécessité d’associer toutes les forces vives du pays à la construction du pays», a déclaré le président tchadien alors que le Mali est en train d’entamer véritablement la réconciliation nationale.
Pour cette situation particulière que vient de traverser le Mali, il faut sortir des sentiers battus par des initiatives exceptionnelles.
Son pays, le Tchad a expérimenté en fin de crise qui a failli l’emporter, le consensus et le dialogue entre le gouvernement, l’armée et la société civile.
«Ceux-ci ont été notre crédo. Ils nous ont assuré la stabilité, favoriser le progrès que nous enregistrons aujourd’hui. Les Tchadiens, qui ont connu le viol civil, la division et l’occupation étrangère, savent, mieux que tout le monde, l’importance de la paix et de la réconciliation nationale et surtout du pardon», a-t-il déclaré, avant de préciser que face au péril, il faut apposer l’union sacrée.
«C’est que nous avons fait au Tchad quand la vie de l’état était en péril», a ajouté le président tchadien.
Pour que ces mesures atteignent ses objectifs, il a invité les populations du nord à faire preuve de dépassement pour aider son homologue IBK à remplir sa mission pour rattraper les retards de développement dont le pays a été victime.
S’agissant de l’intervention militaire du Tchad au Mali, le Président Idriss Deby ITNO, qui a déployé le plus gros contingent parmi les soldats africains, a exprimé le plaisir de ses soldats de combattre aux côtés de leurs frères d’armes africains.
Pendant ce temps, selon plusieurs sources, plus de 150 soldats tchadiens ont quitté sans autorisation de leur hiérarchie.
Pour les mêmes sources, Ils se sont repliés à Gao.
A ce stade actuel de la lutte contre les groupes rebelles, Deby reconnait qu’un grand pas a été franchi ; mais il prévient, toutefois, que la gangrène demeure et peut surgir à tout moment.
Pour terminer, il a promu que son pays sera toujours à côté du Mali pour son développement ; mais auparavant, il s’est incliné à la mémoire de tous ceux qui ont donné la vie pour le Mali.
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