Le Collectif des Associations des Malades Blanchis de la lèpre a organisé, il y a quelques jours, une conférence de presse dans l’enceinte de l’hôpital de dermatologie de Bamako. Objectif visé par cette rencontre avec les journalistes était de dénoncer une injustice dont ils sont victimes.
Aux dires des intervenants, certaines personnes malintentionnées, spécialisées dans la spéculation foncière, veulent spolier les malades blanchis de la lèpre de leurs parcelles.
Selon les conférenciers, les parcelles objet du titre foncier N° 180 a une superficie de 24 hectares et est située à Kalabambougou, en Commune IV du District de Bamako. Ces parcelles ont été octroyées aux malades blanchis de la lèpre par le gouvernement du Mali et est bâtie sur les centres de l’ancien Centre national d’appui à la lutte contre la maladie pour recaser les malades blanchis de la lèpre.
Aux dires de Goulou Moussa Traoré, président du Collectif des Associations des Malades blanchis de la lèpre, certaines personnes veulent exproprier ces parcelles des malades blanchis de la lèpre pour d’autres fins. ”Certaines personnes son montées sur leurs petits chevaux et nous demandent de partager ces parcelles avec la Mairie et l’Association ”Sigida ton”. Nous ne réclamons que notre droit”, a déclaré M. GoulouMoussa Traoré devant les journalistes.
Quant au secrétaire général du Comité syndical, M. Sidiki Djiré, il a expliqué les souffrances endurées par sa structure et les malades blanchis de la lèpre avant l’acquisition desdites parcelles objet de convoitises des parcelles malintentionnées. Après une dizaine de procès, les malades blanchis de la lèpre n’arrivent toujours pas à accéder à leurs parcelles leur ont été attribuées.
Pour rappel, il y a quelques mois, le maire de la Commune VI a pris une décision de destruction des maisons construites sur le site pour enfin remettre le site aux malades blanchis de la lèpre. Cependant, le secrétaire général du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la population aurait émis un avis contraire à travers une lettre circulaire pour empêcher l’exécution de la décision de l’élu communal.
Aujourd’hui, le Collectif des Associations des Malades blanchis de la lèpre ne demande que justice soit rendue.