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Après la crise, "le Mali est debout et en ordre de marche" (président Keïta)
Publié le dimanche 22 septembre 2013  |  AFP


© aBamako.com par I.DIA (Photo d`archive)
Festivités marquant de la célébration de son 53è anniversaire d’indépendance
Bamako, le 22 septembre 2013 . la République du Mali a fêté, ce dimanche le 53è anniversaire de son indépendance , sous la présidence de S.EM Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali, en compagnie des diplomates Européens et Africains, au camp du 34e Bataillon du Génie militaire.


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DAKAR - Le Mali a traversé une crise profonde mais, grâce "à la solidarité du monde entier", il "est debout et en ordre de marche", a déclaré son président Ibrahim Boubacar Keïta dans un message à la Nation samedi, veille du 53e anniversaire de l’indépendance du pays.

Au même moment l’année dernière, alors que le nord du pays était occupé par
des groupes armés jihadistes et le pouvoir politique aux mains d’autorités de transition, "le président de la République par intérim (...) Dioncounda Traoré déclarait avec assurance que c’est le nouveau président élu qui livrera aux Maliens le message du 22 septembre 2013. Le pari est gagné", a dit M. Keïta dans ce message diffusé par la télévision publique malienne ORTM captée à Dakar.

Aujourd’hui, "le Mali est debout et en ordre de marche", notamment "par la solidarité du monde entier, par la volonté du peuple malien", a affirmé le président, élu le 11 août et qui a prêté serment le 4 septembre pour un mandat de cinq ans.

Avec son investiture, le Mali a bouclé près de deux ans de soubresauts: d’abord une offensive lancée en janvier 2012 dans le Nord par des rebelles touareg ensuite supplantés par des groupes criminels et islamistes armés liés à Al-Qaïda, qui ont pris le contrôle des deux tiers du pays peu après un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012.

En janvier 2013, la France s’est engagée militairement au Mali contre les groupes jihadistes, chassés du Nord avec l’aide du Tchad et de troupes d’autres pays africains.

Depuis son élection, Ibrahim Boubacar Keïta a régulièrement remercié les pays ayant soutenu le Mali. Lors des festivités pour le début de son mandat ayant rassemblé jeudi à Bamako le président français François Hollande et plus de 20 de ses homologues africains, il a estimé que le Mali leur était lié par "un pacte de sang et un pacte d’honneur".

"De nouveau, nous remercions l’Afrique et le monde. Ils nous ont tendu la main quand la crise multidimensionnelle (...) a ébranlé les fondements mêmes de notre Nation", a déclaré M. Keïta samedi.

"Des soldats d’autres nationalités sont morts sur le sol malien, pour la défense de notre patrie, pour la dignité de nos femmes et pour l’épanouissement de nos enfants", et les Maliens doivent se "souvenir constamment" de "ces martyrs (...) et de tous les soldats héroïques qui ont gagné la guerre du Mali", a-t-il dit.

Pour lui, le 53e anniversaire de l’indépendance du Mali, célébré dimanche, "doit être placé sous le signe de la méditation et de la communion".

Pour sa mission à la tête du pays, il a réitéré des engagements pris notamment le 4 septembre: bonne gouvernance, lutte contre la corruption, développement et réconciliation nationale, entre autres.

"Je sais que la guerre contre la corruption ne sera pas gagnée tout de suite. Mais si nous ne la gagnions pas, nous aurons manqué de prendre en compte une des leçons majeures des crises de régime, d’Etat et de société que nous venons de traverser. (...) Nous la gagnerons ensemble", a déclaré Ibrahim Boubacar Keïta.

Il a fait de la réconciliation une "priorité pressante" dans son pays où l’offensive touareg et l’occupation jihadiste ont divisé les Maliens et ravivé des tensions entre certaines communautés, d’où la création d’un ministère chargé "de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord".

"Il s’agit, dans notre optique, d’accélérer le développement des zones écologiques qui peuvent être des zones grises" et constituer une menace pour l’ensemble du pays, "mais nous savons qu’il n’y a pas de point fixe où finit le Sud et commence le Nord. (...) Le temps impose des priorités mais aucune zone et aucun système de production ne seront oubliés à terme", a-t-il indiqué.
cs/tj



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