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Paris et Bamako à couteaux tirés: Choguel jouerait à un jeu politiquement dangereux ?
Publié le vendredi 15 octobre 2021  |  Le Combat
Séance
© aBamako.com par DR
Séance de travail entre le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et le Premier ministre Choguel Kokalla Maiga, au Palais de Koulouba
Bamako, le 28 septembre 2021. Le président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a eu une séance de travail avec le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga de retour de l`Assemblée générale des Nations Unies, à New York.
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De son intervention à la tribune des Nations-Unies en septembre à ses récentes déclarations sur les affaires de la France au Mali, le Premier ministre, M. Choguel Kokalla Maïga, mettrait de l’huile sur le feu en s’attaquant ouvertement à Paris. À cela, le chef du gouvernement malien jouerait probablement à un jeu politiquement dangereux.


A couteaux tirés depuis l’intervention à la tribune des Nations-Unies du Premier ministre malien, Dr. Choguel Kokalla Maïga, la relation entre le Mali et France ne serait pas au beau fixe. Le ton monte entre eux depuis de nombreux jours. Dr. Choguel a accusé Paris ‘’d’abandon en plein vol’’ lors de la 76e assemblée générale des Nations-Unies le 25 septembre 2021, déclaration qui a provoqué de sérieuses tensions entre les deux pays. De plus, on note les sorties du Premier ministre malien à Genève, où il précisait que : « Arrivée à Kidal, la France a interdit à l’armée malienne de rentrer dans la cité. Elle a créé une enclave. Ils ont des groupes armés qui sont entrainés par des officiers français, nous en avons les preuves », a fait savoir le Premier ministre malien lors de son séjour dans le cadre de la journée mondiale du coton. Au regard de toutes ces sorties, le chef du gouvernement jouerait à un jeu politique très dangereux. Pas seulement pour lui, mais aussi pour le Mali. À titre de rappel, la France avait entrepris une réorganisation de ses forces présentes au Sahel sans au préalable prévenir, selon les dires de Choguel, surtout les troupes du nord du Mali. Ce qui a provoqué, et expliquerait certains agissements de l’ex-puissance coloniale de notre pays, qui ne serait visiblement pas prêt à abandonner son esprit paternaliste. Cela dure depuis plusieurs années, où notre indépendance n’est pas une indépendance vraie, comme le soulignent souvent nos compatriotes africains panafricanistes. Ainsi, la France prévoyait de diminuer ses effectifs dans la région du nord. Et le sujet Wagner, avec qui le Mali serait en discussion, ou aurait même convenu avec cette force privée de défense russe, d’un contrat. La France continue de monter le ton.

Moriba DIAWARA

Source: LE COMBAT
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