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Mali: réactions diverses à Kidal après le départ de Barkhane
Publié le lundi 18 octobre 2021  |  RFI
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© Autre presse par DR
Une vue de soldats de la Légion étrangère présents dans le cadre de l`opération Barkhane.
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La réorganisation militaire du dispositif français au Sahel doit être achevée d’ici la fin de l’année. À Kidal, fief des ex-rebelles indépendantistes de la CMA, le dernier convoi transportant l’essentiel des soldats de Barkhane qui étaient en poste dans la ville est parti cette semaine. Comment les habitants de Kidal perçoivent-ils ce départ ? RFI a posé la question à des habitants – uniquement des civils, mais de sensibilités différentes – qui s’expriment, par mesure de sécurité, de manière anonyme.

« Pour moi, c’est un non évènement », déclare cet habitant, qui a quand même pris des photos du convoi de Barkhane s’éloignant de la ville. « J’ai confiance dans la CMA et dans la Plateforme [groupes armés signataires de l’accord de paix de 2015, NDLR] pour assurer notre sécurité, ajoute-t-il, plus que dans les Casques bleus et dans l’armée malienne. Parce que ce sont des enfants de Kidal, on les connaît. » Une position partagée par beaucoup d’habitants, qui ne cachent pas leur ressentiment contre la présence française.

« Ils nous laissent dans l’incertitude », déplore pourtant ce Kidalois, partagé entre son insatisfaction de l’opération française - « ils n’ont pas réussi à chasser les terroristes » - et sa crainte que leur départ n’empire les choses : « Les jihadistes vont mener plus d’attaques, prévoit-il à regret, et certains hommes qui n’osaient pas les rejoindre à cause de la présence de Barkhane n’hésiteront plus à grossir leurs rangs. »

« C’est Barkhane qui les sécurisait ! »
Si certains Kidalois expriment leur défiance vis-à-vis des ex-rebelles de la CMA, la présence de l’armée malienne, le plus souvent cantonnée dans son camp, et des Casques bleus de la Minusma, qui disposent d’un mandat de maintien de la paix mais de lutte antiterroriste offensive, ne les rassurent pas davantage : « c’est Barkhane qui les sécurisait ! », s’exclame un habitant.
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